(du 13 AUG 2011)
Une aussi grande il et d’aussi piètres résultats ! Aux dernières nouvelles, Madagascar est toujours à la 4ème place dans le classement général des médailles aux JIOI, avec 23 médailles d’or.Bien sûr, il faut tout de même louer les efforts des athlètes malagasy qui ont réalisé de belles prestations malgré le peu d moyens à leur disposition. Certaines disciplines n’ont tout de même pas failli à leur réputation, à l’instar de l’athlétisme qui en une journée a raflé 6 médailles d’or sur les 13 en jeu un peu moins de 50% de concrétisation mais chapeau ! Les athlètes malagasy, mis à ceux d’une certaine discipline, n’ont tout de même pas ménagé leurs efforts pour tenir la dragée haute dans cette compétition malgré leur nombre réduit au minimum faute de budget assurément.
La présidence de la HAT de son côté se dote de bonnes intentions en publiant une ordonnance prévoyant des mesures de répression plus sévères contre tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans l’exploitation illicite de bois de rose, suivi semble-t-il de la création d’un tribunal spécial contre l’exploitation illicite de bois précieux. Au moins dans les intentions elle n’a pas froid aux yeux, mais dans les faits elle aura fort à faire car si action y aura, beaucoup de têtes risqueraient de tomber. Il serait puéril de croire que ceux qui ont été arrêté jusqu’ici sont les « grosses têtes » de cette exploitation juteuse, juste du menu fretin tout au plus.
En tout cas, ces mélimélos d’enquête et d’arrestation, limogeages et compagnies continuent de faire des vagues , ne serait-ce qu’au niveau des douanes où le CIRGN a adresser une convocation pour enquête au porte parole des douaniers grévistes, Landry Andriamady suite a une plainte déposée par la Direction générale des Douanes, après constat de destruction des biens dans les locaux des magasins généraux d’Antanimena semble-t-il. Encore un corollaire de cette sombre affaire de bois précieux qui en gène plus d’un dans les hautes sphères.
Quoiqu’il en soit, la recrudescence des actes de banditisme sur les routes nationales n’en finit pas de se développer. Avec un ras-le bol compréhensible, le syndicat des transporteurs, SEIMAMPAFI, ont interpellé le ministère des Transports en l’invitant à prendre des dispositions face à cet état de chose. On ne sait quelle mesure peut bien prendre le ministère vu qu’elle ne s’occupe pas de la sécurité des biens et des personnes, tâches dévolues à d’autres entités de surcroit. Un peu comme si on demandait du riz à un pêcheur ! Mais qui sait, qui ne demande rien n’a rien, n’est-ce pas ?