[Critique Blu ray] The Blues Brothers

Par Gicquel

Aïe, aïe, aïe…. Je ne vais pas la faire «  Regrets éternels », mais j’aurais du rester sur un meilleur souvenir. Et ne pas mélanger le I du II, au point de déraper quelques secondes alors que Mr John Belushi, sort de prison, lui que je croyais  déjà parti sous d’autres cieux. Bref, la panique un instant et puis retour aux origines de cette très belle histoire qui un jour inventa les Blues Brothers.

Dans les bonus, on vous  raconte en long et en large  la manière dont s’est réellement constitué le duo. Au cinéma, la version bien évidemment, très différente, prend des allures d’anciens potaches, démangés par les accents très noirs du rytmn’blues. Et c’est ce qui m’était vraiment resté en mémoire : des chorégraphies puissantes, une salle de restaurant relookée façon Aretha Franklin (« Freedom »), ou bien encore un fabuleux set animé par Cab Calloway .

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Et à bien y regarder, de ces Blues Brothers, ne demeure que cette fabuleuse partition de véritable rythm’n blues (rien à voir avec le r’n’b d’aujourd’hui), enrobée par une mise en scène qui se fait un brin prier pour parler cinéma.

La mise en route est pénible, et le faux rythme qui suit n’est que prétexte à installer confortablement les moments musicaux signés  James Brown , ou bien encore Ray Charles .Je ne me plains pas , bien au contraire, mais quand le réalisateur regrette que son film ne soit pas considéré comme une comédie musicale, je dis effectivement ce n’est pas une comédie musicale. Mis à part  la scène du restaurant (Aretha Franklin sermonne son mari qui souhaite rejoindre les Blues Brothers), les autres séquences chantées, jouées ou instrumentales, ne participent pas directement au scénario.

Les deux lascars avec Mme Aretha Franklin

On va de l’une à l’autre par la grâce de  Dan Aykroyd , et John Belushi, en charge de reconstituer leur band, et puis basta. La dynamique cinématographique s’arrête là, celle du rythm’n blues démarre alors et quand il s’agit de reprendre un bon vieux Otis Redding dans un centre commercial en ébullition «  I can’t turn you loose » ne peut pas mieux tomber.

LES SUPPLEMENTS

Les histoires derrière le making of des BB

Ou la véritable histoire  des Blues Brothers quand Dan Aykroyd et John Belushi « cherchaient de la musique, juste avant nos émissions. Il fallait  réussir nos apparitions dans le Saturday Night Live, et pouvoir vendre nos personnages… » Le duo apparaît alors en première partie de Duke Robillard, Willie Nelson, et ça marche. La suite on la connaît avec le film qui se paie le luxe d’un casting de chanteurs et musiciens de premier ordre. Mais le réalisateur John Landis explique tout simplement que « à part Ray Charles, tous les autres étaient sans travail, ce qui nous a facilité la tâche ».

Le tout est malheureusement très racontée, avec peu d’images d’archives, même pour expliquer ces petits trucs de tournage  dans le centre commercial, ou  la course poursuite dans  Chicago.….

La transposition de la musique

Où l’on continue à parler du film et de son histoire, avant, pendant, après.

Hommage à John Belushi,

C’est principalement son épouse qui évoque la mémoire de cet acteur décédé deux ans après la sortie de ce film. Ne manquez pas la séquence de John Belushi en abeille…