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J'avais acheté Télérama ! Et je l'ai lu. Enfin, j'ai lu les critiques de cinéma. Les programmes TV ne me concernent pas mais en plus je les trouve très complqués. Je ne sais pas comment on peut s'y retrouver là-dedans. D'ailleurs, savez-vous que la lecture d'un programme TV, pas de Télérama quand même, constitue un test de lecture du JAPD ? J'ai connu un jeune homme qui avait été élevé dans un foyer sans télévision et dont les parents avaient été alertés par l'institution persuadé d'avoir détecté un illettré, car il avait complètement raté le test !
En ce qui me concerne, j'arrive à lire les critiques de cinéma dans Télérama. Jusque là tout va bien. Donc j'ai joué le jeu. Je suis allée voir les deux films où le petit bonhomme sourit. Le premier, c'est le Dalhia Noir. Pour moi, le film de De Palma est trop loin du roman, sophistiqué et à aucun moment crédible. À vouloir privilégier une autre histoire par rapport à l'intrigue même, il la rend confuse, presque incompréhensible. On ne s'y retrouve que si on a en mémoire le livre d'Ellroy. Si je veux être objective avec Télérama, il y a aussi une critique de ce film avec un bonhomme qui fait la gueule. Le problème est surtout avec le deuxième film : Libero. J'aurais dû me méfier en lisant le sujet ! C'est le genre drame qu'on voit à la télé avec une dose de psycho et une dose de social, et je sais que Télérama est fan de ce genre de soupe. L'enfant joue très bien, certes, dans le rôle du mome dont les parents se séparent. Le seul fait original du film, c'est que dans le cas de cette famille, c'est la mère qui s'en va. Statistiquement, c'est plus rare. J'ai entendu après la séance, la réflexion qui m'a faite bondir : "Ca ne doit pas être facile pour un homme seul d'élever des enfants ". J'étais prête à lui répondre : " Parce que ça l'est pour une femme ?". Enfin, je n'allais pas me disputer avec le premier venu parce que j'avais passé 1h48 à voir un navet. Dans ce cas, je suis toujours de mauvaise humeur. Je déteste m'ennuyer au cinéma.
Le critique de Télérama ferait bien, de temps en temps, de se passer des DVD chez lui pour réviser ses classiques. En effet, oser comparer Libero aux 400 coups , c'est certainement parce qu'il n'a plus en mémoire ce chef d'oeuvre de Truffaut.