Temps gris et pluvieux qui me fait hésiter à chausser mes chaussures de sport et à aller faire ma course tri-hebdomadaire le long du canal. Je sens que, la saison avançant, la régularité ne pourra pas être maintenue. Le problème n'est pas dans la performance -de ça je m'en fiche-, mais dans le bien que ça fait à mon cerveau. Oui ! Quand je cours, en principe je fais toujours le même parcours de façon à ne pas avoir à réfléchir au trajet emprunté (il m'est arrivée trop souvent de me perdre !) et je choisis des sentiers sans voitures de façon à ne pas être obligée de devoir faire attention à ne pas me faire écraser, et alors, je laisse ma pensée aller librement, au rythme de mon pas, sans contrainte. Les idées me viennent, je me régale des paysages changeants. Changeants, comme le Ventoux en fond.
Ce matin, il pleut. Ciel gris. Demain, je prends le train pour aller dans le gris.