Le Conseil d’Analyse Economique vient de publier un nouveau rapport, Réformer le système monétaire international,
et une nouvelle lettre qui l’accompagne.
Ce rapport a été rédigé par Agnès Bénassy-Quéré (CEPII), Emmanuel Farhi (HARVARD), Pierre-Olivier Gourinchas (BEKERLEY), Jacques Mistral (IFRI), Jean Pisani-Ferry (BRUEGEL)
et Hélène Rey (LBS).
Cette réforme constitue l’un des principaux chantiers ouverts par la présidence française du G20.
Elle s’impose pour au moins deux raisons.
La première tient aux liens étroits qu’entretiennent les déséquilibres monétaires (instabilité des taux de changes, déséquilibres persistants des balances courantes, accumulation excessive de réserves, retournements brutaux des flux de capitaux) et les déséquilibres financiers (bulles spéculatives, emballement ou rationnement du crédit, crises bancaires, crises d’illiquidité…).
Cela signifie que la réforme de la régulation financière doit nécessairement s’accompagner d’une réorganisation du système monétaire international afin que soient mis en place des mécanismes garantissant une provision coordonnée et suffisante de liquidité internationale et une meilleure adéquation des taux de change aux fondamentaux.
La seconde raison tient à la nécessité d’adapter le SMI à une économie mondiale dont le centre de gravité s’est déplacé avec la montée en puissance des grands pays émergents tels que la Chine.
Le SMI hégémonique centré sur le dollar ne convient plus à la multipolarité croissante de l’économie mondiale. La transition qu’il s’agit d’encourager est donc celle vers un SMI plus multipolaire.
Cette transition est souhaitable mais n’est pas sans dangers. D’où la nécessité de la réflexion approfondie sur les chemins à prendre proposée dans ce rapport.
Les travaux contenus dans ce rapport ont été mobilisés pour la préparation des discussions au sein du G20. »
A lire sans attendre : j’y reviendrai très vite
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