De son nom de famille “Upper Atmosphere Research Satellite” ou UARS, selon les intimes, le satellite de la Nasa fait une dizaine de mètres et pèse près de six tonnes. Ce pion de fer gigantesque a été mis en orbite en 1991 par Discovery la navette envoyée pour scruter a haute atmosphère. UARS a donc fini ses missions depuis 2005 et, faute de carburant, il revient.
Il doit en effet retomber sur Terre vendredi, selon les prévisions de la Nasa qui ne pouvait pas bien évidemment pas prédire ni l’heure ni l’endroit précis où l’engin rentrera en collision avec la planète bleue. D’une technologie plus ancienne que les satellites actuels, il ne dispose ni du carburant ni des retro-fusées qui lui permettraient d’être guidé vers une sorte d’orbite spatiale ou ”cimetière” lors d’une trajectoire de chute contrôlée.
Les spécialistes misent sur une destruction d’une grande partie du satellite qui devrait se briser en de nombreux morceaux en entrant dans l’atmosphère. Mais tous les morceaux ne vont pas brûler et on ne peut dire l’impact ni l’étendue que ces débris vont engendrer. La lucarne d’atterrissage est large.
Jusqu’à ce jour, aucun accident n ‘a été provoqué par un engin spatial revenant dans l’atmosphère, a précisé la NASA. Est-ce suffisant pour nous rassurer ? Quel impact sur l’environnement ? Il est sans doute trop tôt pour le dire …