Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, lire le descriptif, merci.
Sommes-nous des marionnettes pour ces êtres d'ailleurs?
Mercredi soir dernier, un incendie avait fait rage et avait tout calciné ma demeure. Tout avait été parfait au sens figuré. Et comme vous pouvez le lire, j'ai sauvé mes deux chats, ma peau et... qui vous aurait exposé ces chroniques autres que moi? Je ne m'étais pas laissée emporter par le feu.
Ma mère... mon arrivée lui faisait une grande joie.
C'était le dimanche 18 septembre 2011. J'emportais mon corps, quelques boîtes sauvegardées et mes deux chats. Belle journée qui se dessinait. Entre ces jours, vous vous imaginez le scénario? Hôpital, médecin, soins, analyse, psychologue, police, assurance... je n'ai eu à voir que la police et mon courtier d'assurance. À vrai dire, c'était une "elle".
Mon agente d'assurances
madame Robert - N'espérez pas obtenir un huard... nos enquêteurs n'ont pas été assez dupes pour ne pas se rendre compte que vous aviez utilisé un bidon d'essence, mademoiselle snorounanne. On ne peut rien faire pour accommoder vos biens ni couvrir toutes les pertes. Je regrette.
Alors n'avais-je d'autre alternative que de me rendre à l'évidence, mesdames et messieurs? Héberger chez ma mère. Heureux que ma mère soit là à m'offrir son hospitalité. Elle est et je vous le redis, celle en qui j'ai le plus confiance.
madame d'Humour - (prenait la boîte) Je nous ai préparées du café et aussi... cela va te redonner des ailes,...
snorounanne - Maman, je t'en prie.
madame d'Humour - Quoi? (se dirigeait vers l'entrée) Tu t'objectes à goûter à mes délicieux carrés aux dattes, maintenant?
snorounanne - Non... bien sûr que non. C'était plus sur le " te redonner des ailes" (je la suivais avec deux autres et dernières boîtes)
madame d'Humour - En as-tu perdu ton sens de l'humour, ma fille? (ouvrait la porte y entrait et celle-ci se refermait contre moi) Tes chats sont en bas, au sous-sol.
snorounanne - Hé ho... maman?
madame d'Humour - (allait déposer la boîte au salon) Leur bac à litière s'y trouve... (voyait que je n'étais pas là et entendait la sonnette) Mais qu'est-ce...
snorounanne - Tu veux bien m'ouvrir s'il te plaît.
madame d'Humour - Désolée, ma chérie. (ouvrait la porte) Donne-moi celle-ci.
snorounanne - Non, ça va aller. Elles sont plus lourdes.
madame d'Humour - (me laissait entrer et la porte se fermait) Je disais que tes chats sont au sous-sol et leur,...
snorounanne - J'ai entendu et merci. Merci pour... (déposais les boîtes par terre) tout ce que tu fais pour moi, maman. Si je ne t'avais pas... (me pinçait les sinus)
madame d'Humour - Tu en aurais inventé une autre, te connaissant.
snorounanne - Tu veux rire?
madame d'Humour - Mais oui je plaisantais. Laissons ces boîtes et allons prendre ce café et ces carrés aux dattes. Il fait beau, nous profiterons du soleil et de la terrasse.
snorounanne - Je peux t'en débarrasser, tu sais. Les mettre dans la chambre.
madame d'Humour - (à la cuisine) Plus tard. (entendait une autre sonnerie) Ce ne serait pas ton cellulaire, jeune dame qui ferait tous ces sons?
snorounanne - (m'introduisais à la cuisine) Oui.
madame d'Humour - (prenait deux tasses et servait le café) Tu vas le laisser retentir longtemps, dis-moi?
snorounanne - Probablement.
madame d'Humour - Donne.
snorounanne - Te... te donner quoi?
madame d'Humour - Donne-moi l'appareil, je vais répondre. Allez!
snorounanne - Maman... je n'ai pas besoin que tu répondes pour moi. Si je ne réponds pas c'est bien parce que je ne veux pas décrocher.
madame d'Humour - Donne, donne, s'il te plaît. (d'un geste nonchalant, je lui donnais dans la main, le cellulaire) Allô? Oui, juste un instant. (tendait l'appareil vers moi) Une voix d'une femme.
snorounanne - (capturais l'appareil dans ma main, mécontente) Oui?
Oui, Emily jolie qui n'avait cessé d'appeler...
Emily Bordeleau - Tu as le droit de me raccrocher, de ne plus me parler mais... (prenait une pause) je suis très inquiète. Nous... nous le sommes tous!
snorounanne - (allant au salon pour être tranquille) Eh bien, je vais tous vous rassurer. J'ai fait un acte délibérément malsain. Et ce n'est pas partout dans le monde qu'on voit une personne intelligente acter de façon intelligemment malsaine. Je l'ai fait. (m'asseyais sur le canapé) Pour me libérer de cette emprise. Je ne suis pas dans la rue. J'héberge chez ma mère. Et je vais... (prenais moi aussi une pause)
Emily Bordeleau - Oui? Tu... tu es là?
snorounanne - Je rentrerai au travail. On se verra, demain. (fermais l'appareil subitement)
Emily Bordeleau - (fermait l'appareil et ses yeux) Pauvre snorounanne...
En fin d'après-midi, dans la cour, ma mère et moi contemplions la floraison. Son Eden floral. Nous étions silencieuses.
Le jardin en fleurs
madame d'Humour - (brisait le silence de la contemplation) Tu as faim?
snorounanne - Il est encore tôt.
madame d'Humour - Ton ventre gargouille. Je ferai une salade, tu décideras du reste. (elle se dirigeait vers l'entrée arrière)
snorounanne - Spaghetti?
madame d'Humour - (souriait) Toi et ton spaghetti. Encore de la chance que j'ai de la sauce. (entrait à l'intérieur)
snorounanne - (regardait le panorama floral) Je ne me débarrasserai jamais de vous. (et je rentrais aussi à l'intérieur donnant un coup de pouce pour le souper)
Lundi 19 septembre 2011
Dans l'édifice de TVA, il était l'heure du lunch pour certains employés, certains collègues. Je n'avais guère passé inaperçu au travail. Tous... ou presque tous chuchotaient, à mon égard, l'horrible insensé drame que je m'étais imposée. Comme à cette table de déshonneur... Emily parmi elles...
commérages, blablas
femme au bout à gauche de la photo - J'ai entendu dire qu'elle était en dépression et que cela durait depuis la triste disparition de sa petite copine.
femme au centre de la photo - C'est très triste toute cette histoire. Pauvre snorounanne.
femme de l'autre côté de la photo - Moi j'ai entendu dire qu'elle avait une aventure avec une autre femme et c'est la raison qu'elle a craquée.
femme au centre de la photo - J'en doute. Connaissant snorounanne, c'est une femme extrêmement fidèle.
femme de l'autre côté de la photo - Tu la connais mal, laisse-moi te dire.
femme au bout à gauche de la photo - Mais enfin... avec les choses qu'elle vit autour et en elle... je serais la dernière femme qui voudrais sortir avec.
femme de l'autre côté de la photo - Ce sont peut-être tous ses fantômes qui ont mis le feu. (riait) elle parle avec des esprits... elle a fait venir des méchants et ils ont pris possession de sa maison.
femme au centre de la photo - Elle a incanté Satan! (riait en changeant sa voix) Ô toi Satan, maître de l'enfer! Je brûle pour toi!
femme de l'autre côté de la photo - Pouf! Les feux de l'amour se sont jetés partout! (riait)
femme au bout à gauche de la photo - Les feux de l'amour... hé ça, c'est un bon roman savon! (riait) elle devait sûrement suivre ces épisodes pour être aussi garce!
Emily Bordeleau - Au moins, elle savait remplir son temps. (se levait de table) Bon lunch mesdames. (quittait la place)
femme de l'autre côté de la photo - (voix discrète) Je vous parie que c'est elle, sa nouvelle aventure.
femme au centre de la photo - Emily? Non... tu crois?
En ce lundi 19 septembre 2011, nous vous projetons dans un univers controversé. Soyez les bienvenus à l'émission d'Humour. Cette émission vous est offerte par TVA et Quebecor. Nous serons à la deuxième moitié de l'heure.
snorounanne - Bon après-midi mesdames, messieurs. Bienvenue à d'Humour, cette émission d'actualités, d'informations. Nous aurons le plaisir de s'entretenir avec un homme, monsieur Duchesne. Y a-t-il des gens... des hommes, des femmes, des enfants qui ont été présumément enlevés par des extraterrestres dans ce monde, notre monde?
- Le phénomène d'enlèvement par les extraterrestres, également appelé abduction dans les milieux ufologiques, est l'un des aspects les plus controversés de l'ufologie et du phénomène OVNI.
- Le premier enlèvement de ce type est celui de Betty et Barney Hill aux États-Unis, en 1961. Depuis, des milliers de personnes, principalement aux États-Unis, ont prétendu avoir été enlevées par des extraterrestres. Cependant, aucune preuve scientifique n'a été apportée pour soutenir la réalité des enlèvements.
- On ne peut donc pas écarter la possibilité que ces témoignages relèvent d'un phénomène psychosocial. Dans le système de classification de Hynek, les abductions sont répertoriées en tant que rencontre rapprochée du 4e type.
- Voici donc un entretien avec Alain Duchesne, un Québécois originaire de Rimouski qui affirme donc avoir été enlevé par des extraterrestres à trois reprises. Il racontera ses expériences à notre émission d'Humour, mesdames et messieurs. Quelques messages publicitaires auparavant et nous revenons après. À plus!
Vous avez trois minutes et pas davantage! Grouillez-vous! Nous sommes plus rapide que votre ombre. Nous sommes de retour...
snorounanne - Bonjour monsieur Duchesne.
Alain Duchesne - Bonjour mademoiselle d'Humour.
snorounanne - On va couper au plus court, pas faire de tralala... Vous dites que des extraterrestres vous ont enlevé à plusieurs reprises. Pouvez-vous nous raconter très brièvement les circonstances de ces enlèvements? Qu'avez-vous alors ressenti?
Alain Duchesne - Je suis content de vous parler des rencontres du troisième type que j'ai vécues ici au Québec, en Alberta et en Colombie-Britannique. Ma vie a tout simplement été une montagne russe d'événements qui, je pense, ont servi à sauvegarder un échantillon de l'humanité.
- Parce que j'ai des preuves circonstancielles qui me laissent croire que j'ai carrément été préparé dans le foetus de ma mère pour devenir un géniteur. Peu importe ce que les sceptiques du monde pourront penser, ils sont vraiment venus chercher mon sperme à plusieurs reprises quand j'étais dans la vingtaine.
Je n'avais pas oublié la présentation, inquiétez-vous pas...
snorounanne - Un géniteur pour procréer d'autres... pour bâtir une nation humaine? Ils tiennent vraiment à nous ressembler, quoi?
M. Duchesne et moi
Alain Duchesne - Revenons à la question, mon premier vrai souvenir d'un contact extraterrestre est à l'âge de six ans. J'étais sorti dehors après souper pour jouer avec des amis et tout de suite notre attention a été attirée par les eaux du fleuve Saint-Laurent.
- Il y avait une lumière étrange qui émettait des flashs de toutes les couleurs. Moi et mes amis nous demandions ce que ça pouvait bien être. Tout à coup, une autre lumière est sortie de la première et elle s'est dirigée vers la ville.
- On jubilait d'enthousiasme de voir ce qui se passait et la lumière, après un périple vers la ville, est revenue à la lumière originelle. Puis, une pause. Ensuite à plusieurs autres reprises d'autres lumières ont effectué les mêmes manoeuvres vers la ville et vers l'île Saint-Barnabé située juste en face de la ville de Rimouski.
snorounanne - Vous étiez pas, vous et vos camarades, effrayés?
Alain Duchesne - Je pense qu'on avait pas le temps d'avoir peur, sur le fait, mademoiselle d'Humour. C'était un spectacle fantastique à regarder et après de longues minutes à se demander ce que ça pouvait bien être, on a pu apercevoir des gens qui se tenaient juste en face d'une des lumières qui était à plusieurs mètres du sol.
- Et exactement au même moment, on se rendait compte que cette lumière ramassait des gens. Une des lumières s'est précipitée vers nous à une vitesse ahurissante. Une peur atroce nous envahit et j'ai juste eu le temps de dire: «Aye! Y'en a une qui s'en vient ici» et vlan!, la lumière était rendue et puis plus rien. Nous nous sommes réveillés couchés les uns à côté des autres, fatigués et étourdis sans savoir pourquoi...
-En rentrant à la maison ma mère était en train de plier du linge sur la table de cuisine et elle me dit: «tu rentres donc bien tard» mais moi, tout surpris de cette réplique, je lui dis: «bien non, je viens juste de sortir.» Me questionnant sur ce qu'elle venait de me dire, j'ai regardé l'horloge sur le mur et il était plus de 10 h 30, il me manquait donc environ trois heures de temps.
snorounanne - Fascinant tout ce qu'ils peuvent faire, peuvent contrôler. Qu'était-il arrivé après, monsieur Duchesne?
Alain Duchesne - C'est pour cette raison que je me souviens très bien de cet évènement parce toute cette aventure ne fonctionnait pas dans ma tête, il y avait des bouts que je ne pouvais pas figurer et cette peur atroce que j'ai ressentie, je ne l'oublierai jamais. À chaque fois c'est la même chose, une peur m'envahit devant ce phénomène extraordinaire parce qu'à l'époque, je ne pouvais pas comprendre ce qui se passait.
snorounanne - Oui mais là... est-ce que vous arrivez à tout comprendre, à tout assimiler? En avez-vous parlé, à cette époque?
Alain Duchesne - Malheureusement pour nous, on nous a caché la vérité toute notre vie. Soi-disant pour notre bien-être. Baliverne, je connais la vérité aujourd'hui et je dois la dévoiler au grand jour peu importe ce que l'on en pensera. Un jour tout le monde va comprendre que je dis la vérité.
snorounanne - Vous parlez d'étranges lumières et de temps manquant ou de trou temporel pour votre première rencontre. Cet événement a-t-il été étudié par des ufologues? Avez-vous également pu voir des êtres?
Alain Duchesne - Oui, cet évènement a été étudié par des ufologues réputés. Moi, dans le passé, à six ans, je n'avais pas de souvenir de cette étude par ces spécialistes mais, il y a deux ans maintenant à la suite d'une dépression à cause de tous ces secrets qui devenaient trop lourds à porter, j'ai décidé d'aller faire des recherches dans les archives de journaux de l'époque pour voir si ce que j'avais vécu était vraiment arrivé.
snorounanne - Que cherchiez-vous?
Alain Duchesne - Je cherchais des événements étranges pour corroborer ce qui m'était arrivé à travers les archives et ce que j'ai trouvé surpassait toutes mes attentes. J'ai découvert qu'en juillet 1971, la ville de Rimouski a été envahie par des phénomènes extraterrestres pendant plus d'une semaine. Ce qui corroborait exactement mon souvenir d'enlèvement. Enfin j'étais soulagé car plusieurs citoyens du Bas-Saint-Laurent ont été témoins comme moi de ce qui s'était produit.
snorounanne - Dans vos recherches, aviez-vous trouvé des pistes similaires ou plausibles?
Alain Duchesne - Oui. C'est à ce moment que j'ai découvert dans les journaux de l'époque que quelques semaines après les évènements de juillet 1971, il y a eu une réunion d'information au Centre civique de Rimouski par la Société de recherche sur les phénomènes mystérieux du Québec pour rassurer la population.
- Cette conférence était menée par M. René Pigeon, directeur des recherches de la S.R.P.M. et étudiant en physique, ainsi que par M. Jean Casault, président fondateur de lasociété et rédacteur en chef de la revue Alfa. Ces gens ont mené une enquête et monté un dossier sur cet événement précis.
- J'ai beaucoup aimé ce que M. Jean Casault a dit à ce meeting. Ce qu'il a dit m'inspire énormément, j'aimerais bien rencontrer cet homme un jour. Voici les paroles exactes de M. Casault à cette réunion de 1971 :
- «Lorsqu'on vous parlera du sujet, pensez sérieusement qu'il y a des éléments extrêmement importants que l'on néglige parce que les gens qui nous dirigent l'ont voulu ainsi, pour sauvegarder inconsciemment notre bien-être. En réalité, ils font peut-être une erreur. Je vous invite à penser sérieusement, à réfléchir à cette fusion de l'esprit, à considérer chaque chose, chaque événement inconnu. S'intéresser aux mystères les plus profonds de l'humanité, à ses sources les plus profondes.»
-C'est exactement ce que je vous disais plus tôt. M. Casault sait tout comme moi que les gens qui nous dirigent ont caché la vérité et qu'ils continuent toujours ce manège destructeur de nos jours. Imaginez, admettre la vérité effraie bien du monde.
- Moi-même, j'ai caché mon aventure toute ma vie de peur qu'on ne me croie pas. Tout ça c'est une grosse erreur, la vérité c'est tout ce qui compte. J'ai compris aujourd'hui que toute cette affaire est plus grande que ma petite vie parce qu'il y a une éternité à découvrir.
- Et pour vous répondre à propos des êtres extraterrestres : oui j'en ai vu. Mais à cette première occasion, à Rimouski en 1971, tout a été mis de côté dans ma mémoire, entre le moment où la lumière nous a engloutis et notre réveil. Alors j' ai dû avoir recours à un expert pour récupérer cette mémoire perdue et, à ma grande surprise, cet homme a réussi à débloquer ce souvenir que j'ai vécu dans la soucoupe, qu'il m'a fait revivre sous hypnose et que je raconte en détail dans mon livre.
snorounanne - Je vais me faire en quelque sorte l'avocat du diable bien que je n'aime pas jouer à cela quoique pour les sceptiques, y faut de tout... alors, je vous pose cette question M. Duchesne. Vous dites que vous avez pu revivre ces événements de 1971 grâce à l'hypnose.
- Vous savez certainement qu'un hypnotiseur peut, consciemment ou inconsciemment, créer de faux souvenirs chez ses sujets. Dans votre cas, avez-vous des raisons de croire que vos souvenirs n'ont pas pu être suggérés ou créés par l'hypnotiseur?
Alain Duchesne - Écoutez, c'est le genre de scepticisme qui me prouve encore une fois que j'ai raconté mon histoire non pour convaincre les fermés d'esprit mais bien pour aider les gens qui ont du vécu. Désolé de dire ça, mais je pense que certaines personnes ne pourront jamais comprendre l'ampleur de ce que l'être humain est en réalité.
-L'homme qui m'a hypnotisé est un professionnel de l'hypnose fier de faire un travail qu'il aime. Pour vous dire franchement, je pensais qu'il ne pouvait pas faire ce qu'il a fait, c'est-à-dire me ramener dans le passé, et, pour être sûr que tout soit conforme, j'ai amené un allié à la séance, une personne en qui j'ai une confiance aveugle justement pour être sûr qu'il ne se passe rien d'irrégulier.
snorounanne - Je ne fais que mon devoir d'animatrice, et on sait que les sceptiques seront confondus, un jour, par manque d'ouverture d'esprit. Continuez monsieur Duchesne.
Alain Duchesne - Alors... l'hypnose a été la dernière étape de mes recherches, je n'avais pas besoin de ça pour me prouver le bien-fondé de cette saga. Je savais déjà que ce que j'avais vécu était bien arrivé. J'ai vraiment perdu trois heures et je voulais savoir ce qui s'était passé tout simplement.
- J'ai utilisé l'hypnose pour en apprendre plus. Et effectivement, j'en ai appris plus, les images et les sentiments qu'il a débloqués ne pouvaient en aucun cas venir de lui, ça c'est un fait. Parce ce que je ne dévoilais presque rien durant la séance pour garder l'intégrité du souvenir.
- Toute ma vie, je savais qu'il s'était passé quelque chose d'extraordinaire et les journaux m'ont prouvé que c'était arrivé, plusieurs témoignages m'ont aussi confirmé qu'ils étaient bien là et finalement l'hypnose n'a fait que m'aider à comprendre le sens de toute cette histoire.
snorounanne - Pouvez-vous nous parler brièvement de vos deux autres rencontres? Quand et dans quelles circonstances se sont-elles produites? Y a-t-il eu d'autres témoins du moins pour les ovnis comme dans votre première expérience? Avez-vous également dû faire appel à l'hypnose pour retrouver ces autres souvenirs?
Alain Duchesne - À vrai dire, il y a eu plusieurs autres rencontres mais j'ai raconté dans mon livre seulement les rencontres que je pouvais justifier avec des preuves. Comme, par exemple, le soir du 7 novembre 1990 alors que je travaillais dans l'ouest de la ville de Montréal pour une compagnie de courrier. En résumé, parce que l'anecdote est assez longue : j'étais au volant de mon camion et je regardais le ciel de cette soirée d'automne parce qu'il était éclairé par des aurores boréales.
- Tout à coup, le pneu avant gauche de mon camion a explosé et, pour je ne sais quelle raison, une peur atroce m'envahit et je me suis dit qu'il ne fallait pas que j'arrête. Je suis arrivé chez mon client avec 1h30 de retard et pourtant j'étais à l'heure avant cet épisode. Plusieurs circonstances me prouvent qu'il y avait encore une fois du temps manquant.
- Le lendemain, j'apprends par les journaux qu'il y a eu une apparition d'ovni au-dessus de la Place Bonaventure et des centaines de témoins ont vu l'ovni qui a été présent une partie de la soirée. Ce qu'il y a de drôle dans cette histoire, c'est que parmi les spécialistes des journaux qui essayaient d'expliquer ce qui s'était produit, aucun n'avait les mêmes explications.
- Non, je n'ai pas utilisé l'hypnose pour les autres occasions. Rimouski a été la seule tentative d'expérimentation pour l'instant, mais j'y pense sérieusement car, encore une fois, je pourrais en apprendre plus sur le phénomène. Il faut comprendre que l'hypnose n'a servi qu'à récupérer le temps perdu. Je me souviens très bien de ce qui s'est passé avant et après les pertes de temps, ce sont des souvenirs inoubliables.
snorounanne - Monsieur Duchesne, au-delà des corrélations entre des observations d'ovnis et vos rencontres ou vos expériences de trous temporels, avez-vous pu obtenir des preuves objectives lors de ces événements? Par exemple des objets ou des traces laissées sur votre corps?
Alain Duchesne - Oui, effectivement, j'ai des preuves objectives qui me prouvent qu'on est venu me chercher à plusieurs reprises, comme bien des gens d'ailleurs. Mais c'est tellement complexe que pour l'instant ce n'est pas important, je n'ai rien à prouver à personne.
- De toute façon, les sceptiques vont toujours trouver un moyen de discréditer la vérité. Comme je vous disais, mon but n'est pas de convaincre les non-croyants, mais bien de soulager le mal qu'on nous cause en dissimulant toutes les preuves. Parce que des preuves, il y en a à la tonne et, pour différentes raisons, on refuse toujours de voir la réalité en face.
- Je peux vous dire une chose : je ne sais pas si je suis un prophète, mais j'ai des raisons de croire que, prochainement, tout le monde va enfin savoir ce qui se passe. Oui, une intervention est sur le point de se produire et tout le monde va en être témoin, ça je peux vous le garantir.
snorounanne - Je sais. Moi-même je suis liée à eux et eux à moi.
Alain Duchesne - Êtes-vous prête, mademoiselle d'Humour? Dans mon livre, j'ai expliqué ce qui va se produire sous peu et la façon de se préparer à ce nouveau millénaire, si ça vous intéresse de savoir, je vous conseille de lire mon livre.
snorounanne - Je ne lis pas, monsieur Duchesne. Je sens et j'écoute. Donc... oui donc, pouvez-vous nous parler de l'apparence physique des êtres qui vous auraient enlevé?
Alain Duchesne - Oui, la première fois que j'ai vu l'une de ces créatures, j'ai eu très peur, un visage d'une forme assez spéciale, des yeux immenses d'un noir vitreux. Je me souviens qu'à l'époque, le meilleur moyen que j'utilisais pour décrire cette chose était de dire la mouche. Parce qu'on aurait dit une mouche grossie dix mille fois, à cause de ses yeux. Aujourd'hui, cette peur s'est estompée parce que je sais maintenant qui ils sont et ce qu'ils veulent.
snorounanne - Vous dites que, grâce à ces événements, vous avez pu obtenir des informations secrètes, des révélations. Je ne vous demanderai pas le contenu exact de ces informations mais simplement leur nature générale : de quoi est-il question? Avez-vous l'impression que vous avez été choisi pour révéler ces informations au monde?
Alain Duchesne - Je pense qu'on m'a choisi en premier lieu pour devenir géniteur, mais dernièrement, j'ai des rêves qui me montrent des choses à répétition. Si mes prédictions sont exactes, dans très peu de temps on va savoir à quoi s'en tenir.
- Tout ça, c'est pour le bien-être collectif, une meilleure planète est le but de cette intervention qui est annoncée par bien du monde. Je ne suis pas le seul à le dire, même la Bible en fait mention dans les révélations. C'est très subtil comme moyen de communication.
- À vous dire franchement, j'aurais aimé qu'on me dise en face de quoi il s'agit, mais ce n'est le moyen qu'ils ont utilisé. C'est plus fort que moi, je ne suis pas égoïste, je ne peux pas garder cette information pour ma petite personne, la vie est tout ce qui compte. Il faut que je le dise, quoi qu'on en pense.
snorounanne - Je crois avoir compris que vous avez vous-même édité votre livre. Avez-vous tenté de le faire publier par des maisons d'édition établies? Quelles réactions avez-vous obtenues?
Alain Duchesne - Oui, j'ai visité plusieurs maisons d'édition, mais tout ça avant que mon manuscrit soit terminé. Le but était de m'informer de la procédure à suivre et vu l'urgence de la situation, je trouvais que ça prendrait trop de temps avant de publier mon livre si j'utilisais un éditeur déjà établi. Il fallait que j'en parle cette année, je pense que la fin du monde tel qu'on le connaît est proche et j'ai cette sensation que mon histoire va aider quelques personnes.
snorounanne - Ne prétendez pas que la fin du monde soit prévue pour le 21 décembre 2012, ça été reporté, monsieur Duchesne.
Alain Duchesne - Ah...
snorounanne - Et qui nous dit que ce sera la fin du monde? Il est complexe ce mot "monde". Les extrasterrestres sont très complexes aussi complexes que notre corps, notre cerveau, ces ports que nous portons comme moyen de transport. En terminant, pourquoi signez-vous votre livre "Alain de Nazareth"?
Alain Duchesne - Pour ceux qui ne le savent pas, Nazareth est une ancienne municipalité du Québec qui a fusionné avec Rimouski en 1967 pour devenir une paroisse. Je suis vraiment né à Nazareth, Québec, mademoiselle d'Humour.
snorounanne - Eh bien, voilà qui termine cette émission, mesdames et messieurs. Je vous remercie grandement monsieur Duchesne d'être venu et d'avoir pris ce temps pour nous raconter ces événements. On vous revient après ces quelques publicités et le mot de la fin. À tout de suite.
Je ne sais pas ce que vous en avez retenu et ce que vous en pensez. Je vous laisse ce lien à cliquer pour ceux et celles qui se posent des questions à savoir si... vous êtes une victime d'enlèvement par des extraterrestres, complétez ce questionnaire-ci:
http://secretebase.free.fr/ovni/enlevement/test/test.htm
Après les Nouvelles TVA de 17 heures, Emily eut la chance de me rencontrer au passage. Sans rien vous cacher, Dédé m'avait sermonnée pendant plus de 13 minutes et 45 secondes, ce matin. Il était en colère au tout début puis, une belle et douce compassion se lisait dans sa voix.
Emily et moi dans mon bureau.
Emily Bordeleau - Si je pouvais mettre un beau sourire juste ici...
Paraissait-elle peinée?
snorounanne - (souriait) C'est réussi.
Emily Bordeleau - Si je n'avais pas réussi, je serais passée au plan B.
snorounanne - Ce qui aurait été?
Emily Bordeleau - Ça! (faisait une horrible et drôle de grimace)
snorounanne - (riait) Ça, c'est horrible! Mais j'avoue que tu aurais réussi.
Emily Bordeleau - Il est bon de te voir sourire et rire.
snorounanne - Et il est bon de rire. Merci Emily.
Emily Bordeleau - T'as pas à me remercier. Une amie s'est faite pour ces choses.
snorounanne - Oui... une amie. Tu as regardé mon émission sur l'enlèvement par les extraterrestres?
Emily Bordeleau - Non. Mais sincèrement, j'aurais aimé. J'étais en dehors de la ville à taponner sur mon appareil.
snorounanne - Ça... ça t'ennuirait si je te demandais... peut-être que si, en fait.
Emily Bordeleau - C'est vrai que tu ne finis jamais tes phrases. Tu es spéciale, hen... Et qu'est-ce qui m'ennuirait?
snorounanne - Au resto, demain soir.
Emily Bordeleau - Qu'y a-t-il demain soir, au resto? Allez, je questionne, tu réponds.
snorounanne - Je te propose de venir souper. Je peux m'y rendre à pied. Tu devras, toi, prendre ta voiture et... (sortais la petite carte affichant l'adresse du restaurant)
Emily Bordeleau - (la prenait entre ses doigts et regardait l'adresse) D'accord. J'y serai. Pour quelle heure?
snorounanne - Tu, tu... alors, c'est un oui?
Emily Bordeleau - Bien sûr que c'est un oui.
snorounanne - 19 heures, demain soir.
Emily Bordeleau - Je ne serai pas en retard. Demain, je termine autour des 14 heures. J'ai un rendez-vous mais...
snorounanne - Un rendez-vous?
Emily Bordelau - Chez mon optomégai.
snorounanne - Pardon?
Emily Bordeleau - Ah, tu ne l'as pas compris... Mon optométriste... triste, gai...?
snorounanne - Ah! (me mettais à rire) Mais oui! Alors, il est gai?
Emily Bordeleau - Non... c'est juste pour déformer... ah toi! Je te croyais plus rapide.
snorounanne - Je le suis... je le suis, oui, en temps normal.
Emily Bordeleau - Je file... oh! Tu as besoin d'un taxi? Je pourrais te reconduire,...
snorounanne - Merci mais Dédé est désigné.
Emily Bordeleau - Parfait. (dans l'entrée de la porte) On se revoit demain soir. Bonne soirée.
snorounanne - Merci. Bonne soirée, Emily.
Vous êtes surpris? Je l'ai invitée... Était-ce un bon choix? Était-ce prétentieux de ma part? Un peu de compagnie dans de durs moments à traverser, n'est-il pas souhaité? Vous devriez voir l'état de ma maison... le feu s'était bel et bien enragé et avait tout détruit. Et non, je ne suis pas passée en consultation. Je vous le répète, il n'y a eu que l'intervention de la police, des pompiers, une ambulance... mais encore là... je n'étais plus dans les parages. Et quelques jours après ce drame, la police m'a retracée, tout le monde paniquait. Les assurances m'ont pincée.
Voilà lorsqu'on part sur un coup de tête. On récolte le peu qu'on a voulu ensemencer comme mauvaise graine. J'habite dorénavant chez ma mère. Ce qui n'est pas, pour l'instant, dramatique. Et jusqu'ici, il n'y avait que Dédé qui m'avait tapée dessus. Comme je vous l'ai conté ci-haut. Les autres personnes se sont montrées discrètes. Je n'avais pas la tête à expliquer mon geste et à réexpliquer celui-ci. La police en a un dossier complet, ainsi que... oui, mes assurances... je n'ai rien eu en retour, vous comprenez la raison.
Or, le jour suivant, mardi 20 septembre 2011, la journée s'écourtait. Je ne sais combien de fois je regardais l'heure sur ma montre. Avais-je hâte à ce soir, d'après vous?
18:52
M'apercevez-vous? À la gauche de la photo.
Emily Bordeleau - Une dame du nom de Snorounanne d'Humour...
serveuse - Par ici, je vous prie. (Emily la suivait)
Emily Bordeleau - Merci.
snorounanne - (me levais et l'accueillais avec un baiser sur la joue) Tu es ponctuelle.
Emily Bordeleau - Et toi ravissante. (s'asseyaient les deux à table)
snorounanne - Merci Emily Jolie.
Emily Bordeleau - Ah non, pas de ça. Emily Jolie, s'il te plaît. Des souvenirs agaçants venant de garçons, à cette époque de ma jeunesse.
snorounanne - Considère que je ne suis pas un gars et que je te complimente sur ta personnalité, Emily Jolie.
Emily Bordeleau - J'aime ta perception. Alors, j'accepte avec fraîcheur, ce compliment.
snorounanne - (la serveuse revenait à notre table) on prend un appéro? Tout ce que tu veux mais... sans en abuser, car, tu dois retourner chez toi.
Emily Bordeleau - Oh... que d'attention à mon égard fait-elle... bien, dans ce cas, je prendrai un amaretto.
snorounanne - Même chose s'il vous plaît, merci. (la serveuse se retirait)
Emily Bordeleau - Oui merci. J'oubliais de vous remercier.
snorounanne - (elle me regardait, je la regardais, sans mots... puis) Je détruis ma maison complètement pour n'avoir plus ces... ces espèces de contacts, pour... merde! C'est dingue! J'ai fait une folle de moi. J'ai cru que j'allais m'en défaire. J'ai cru que tout ça allait s'anéantir sous les cendres.
Emily Bordeleau - Tu ne peux changer cet être spécial en toi, snorounanne.
snorounanne - J'ai gaffé! C'est horrible! J'ai mis le feu en pensant... oui, il faut être malade pour commettre un tel geste.
Emily Bordeleau - Ce n'est que du matériel, en fait. Regarde... l'important est que tu sois restée.
snorounanne - Je veux aimer et être aimée et et et, et... vivre comme tout le monde, bordel de merde et j'arrive pas... j'arrive pas. On m'arrache tout amour.
Emily Bordeleau - Vivre comme tout le monde? Allons donc... chacun fait sa vie comme il l'entend. Ne te martyrise pas, ne te culpabilise pas. Et l'amour, ne se commande pas. Ça tu le sais. Puis, on ne choisit pas avec qui on tombe en amour.
snorounanne - On va parler de moi dans les journaux.
Emily Bordeleau - Tu ne m'as pas écoutée. Tu ne fais que t'écouter. Tu regrettes ton geste?
snorounanne - Oui. Car... (petit moment de silence) Ce n'est que du matériel que j'ai détruit et non eux et non ce que je suis.
Emily Bordeleau - (la serveuse emportait nos boissons) Merci mademoiselle.
snorounanne - Merci.
serveuse - Voici les menus. Vous m'appelez sitôt choisi.
snorounanne - Oui. (et elle quittait)
Emily Bordeleau - (ses yeux me perçaient) Ma grand-mère me disait cette phrase chaque fois qu'une peine me crevait le coeur. "Emily, n'attend pas que le monde s'ouvre à toi. Ouvre-toi et souris".
snorounanne - (aussi vite pensé aussi vite fait) Je m'ouvre et je souris!
Emily Bordeleau - (surprise et éclatait de rire) Tu te moques de ma grand-mère, toi. (on riait de plus belle)
Non je ne me moquais pas de la citation de sa grand-mère mais j'avais éprouvé le sens ironique et j'avais éprouvé le besoin de l'exhiber. Pour cela, j'avais ouvert plus grand ma blouse et ainsi je m'ouvrais puis je souriais. Un cliché rapide qui a su nous faire rire et me faire comprendre que mon ouverture d'esprit, d'âme est telle que je dois le montrer.
Nous étions, elle et moi, en pleine ouverture de nos sens. Que vous pensiez à "aventure", "idylle", "liaison amoureuse", l'idée est de bien se sentir et je me sentais bien, ce soir-là. C'était une belle rencontre entre femmes. Et... là, je vous ai encore... mesdames et messieurs. Et, chacune rentrait dans ses appartements.
Le jour d'après, soit mercredi, dans son nouveau bureau désigné, Emily rêvassait encore. Scrutant en elle, elle repassait les scènes les plus affectueuses pour elle, de la soirée et plus encore. Puisqu'elle laissait le fantasme s'emparer d'elle.
Quant à moi, je m'arrêtais à penser à ma douce Genny. Étant, ce matin-là, assise à même le bureau d'Emily pour activer toutes les deux un dossier sur: le nouvel amphithéâtre. Le projet de loi 204 est adopté à Québec.
C'est toujours Genny qui m'importait. Et la chanson que vous écouterez est interprétée par Kady Malloy dont le titre est: Everytime. C'est de Britney Spears. Cette chanson, Emily la visionne à sa façon et moi, à ma façon.
Encore une fois, nous nous quittons ici mes bons lecteurs adorés. En vous remerçiant tendrement. Soyez bons et n'ayez crainte de vous ouvrir et de sourire. À bientôt! Bisous!
concentration mal venue