She’s ruining everything
Saison 1, Episode 2
Diffusion vo: The CW – 20 septembre 2011
Bridget doit jongler entre les différents problèmes se posant à elle et un cadavre.
Ringer se veut être stylisé, c’est certain maintenant. Ce second épisode cherche comme le premier à proposer des plans différents de ce que l’on peut voir habituellement sur des networks, encore plus sur The CW. Ces insistances sur des objets par exemple ou le montage qui sait jouer avec nos attentes. Au final, il en reste une sorte d’ambiance de film noir, mais cheap en raison du manque d’audace pour ne pas faire trop peur aux téléspectateurs habituels du network.
Et il est clair que la série cherche quand même à dragouiller les gossipiennes et autres hilleuses. Il suffit de voir Juliet qu’on croirait qu’elle s’est plantée de plateau. Gossip Girl, c’est à coté. D’ailleurs, à quand la fête chez B. ou S. ? Dans le même genre, on a les multiples tenues portées par Sarah Michelle Gellar qui pètent bien. J’ai adoré son ensemble (tenue, bijoux, coiffure, …) à la soirée de bienfaisance. Et sans oublier bien sûr l’univers « riche » cher à Gossip encore ou 90210 par exemple. Les ennuis financiers ? Et puis quoi encore ?
Pourtant, la série réussit ce que beaucoup de séries « d’infiltration » ratent. Ici, Bridget reste différente. Elle ne se fond pas dans la moule de la bourgeoisie discobitch. On garde encore le coté pauvre et ex accro qui essaye de comprendre ce milieu de richesse qui n’est pas comme les autres. Cela se retrouve bien tout du long de l’épisode, avec en point d’orgue la visite à la banque où elle se voit presque interdite de distributeur tellement ceux-ci sont « basse populace ».
J’ai bien aimé également le coté « sables mouvants » de ce milieu. Bridget comprend très vite que c’est au moins aussi dangereux de rester là en Siobhan (ou Chavanne, ou Chiv ou Chevanne ou pikachuvanne) que d’être une fugitive recherchée par la mafia et un agent fédéral qui n’assume son coté féminin qu’autour des yeux. Et pourtant, plus elle se débat pour en sortir, plus elle se retrouve coincée dans cette nouvelle vie et finalement, à la fin, comprend qu’elle doit rester, pour son mari et pour sa belle fille. L’ensemble du développement de Bridget sur ce point est franchement bien mené, logique et crédible (enfin, tant qu’on peut être crédible dans cet univers de fiction)
De même que l’intrigue avec le cadavre qu’il faut faire disparaitre est bien mené là encore. Dès le début, je m’attendais à un coup de téléphone au mauvais moment et au cadavre qui disparait. Les deux sont délivrés mais cela est fait après un petit jeu, comme par exemple le coup de téléphone quand Gemma est là (ah non, c’est son téléphone) avant de se révéler en plein silence durant le speech du mari. Idem pour le cadavre. La voir se débattre pour le cacher avant de le trouver disparu est là encore bien mené. Cela reste classique comme embûches mais la musique est parfaite dans les moments qu’il faut pour entrainer le suspens et m’y faire croire à chaque fois, que cela soit quand elle revient e nvitesse en taxi lors de la préparation ou encore quand l’agent est là avec le sang qui coule en pleine soirée.
Par contre, tout n’est pas parfait. Juliet reste très limitée même avec ses seins rebondissants fortement télégéniques. Heureusement, il y a une évolution sur la fin. En espérant que la suite poursuive dans cette lancée. Je ne veux pas d’un retour en arrière où elle referait sa chieuse.
De même, l’histoire de l’amant sans un poil de charisme malgré sa barbe et de la meilleure amie est juste nul à chier. Pire, il semble qu’on veuille nous coller une autre histoire d’adultère avec la collègue du mari de Siobhan. Brrrr. D’ailleurs, je n’en vois pas l’utilité de celle-là pour le moment.
De même, l’agent fédéral semble errer sans but dans la série. Déjà que c’était le cas dans Lost, on peut dire que l’acteur n’a pas de bol.
Enfin, il y a Siobhan qui parle français et se rend compte que sa soeur a piqué son fric. Quelle surprise. Elle ne serait pas un peu très conne la Siobhan par hasard ? Déjà qu’aller se planquer à Paris, lieu de sa lune de miel romantique, c’est assez moyen mais là, s’étonner que sa soeur se serve de son argent en vivant sa vie …
Bref, 7.5/10
Tout ce qui tourne autour de Bridget est bien géré et fun à suivre. Malheureusement, ce n’est pas le cas des autres personnages qui apparaissent tous limités, trop limités.