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Critiques Séries : Unforgettable. Saison 1. Pilot.

Par Delromainzika @cabreakingnews

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Unforgettable // Saison 1. Episode 1. Pilot.


J'ai lu tout un tas d'horreurs sur cette série, et puis ma curiosité passant par là, je regarde donc le pilote et les premières minutes sont réjouissantes, je me dis : mais ils ont fumés les journalistes qui ont dit que c'était nul ? Et finalement non, je les crois, j'ai passé 40 minutes épouvantables, pas funs du tout, teintés de vieux flashbacks où l'ont aurait poussé la saturation au maximum sur Photoshop. J'ai cru voir un de ces téléfilms que TF1 adore diffusé l'après-midi ("Le prix du passé" serait parfait comme titre, raccord qui plus est, il était diffusé hier) labellisés Lifetime. C'est une épreuve qui je crois mérite récompense, j'ai qu'une hâte oublier que j'ai vu cette horreur. Ca ne vient pas de Poppy, car en rousse elle cartonne, ni de Dylan Walsh car en flic il est drôle (puisqu'il ne sait pas faire le flic) et puis Michael Gaston dont on attends avec hâte la combustion spontanée (les fans de Fringe me comprendront). Une série qui manque d'action, qui se résout on ne sait pas trop comment. Un vrai bordel.
Carrie Wells, une agent du FBI, a le don de se souvenir d'absolument tout, ce qui l'aide dans son métier mais qui la détruit dans sa vie privée...

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Les deux premières scènes de ce pilote sont sympas. Disons que la première est fun, avec une Poppy souriante (qui va vite perdre son sourire vu l'enfer qu'elle va vivre derrière des dialogues putréfiés). Et la seconde sur le coup de la compteuse de cartes, c'était tout aussi bien fichu. On a droit au remis moisi de Born this Way aussi. Donc voilà, on a un joli exemple d'une série qui réussie son entrée en matière, sans être transcendante non plus, mais suffisamment pour te dire : aller, je fais l'effort, je reste jusqu'au bout. Mais Unforgettable plonge très vite dans l'épisode chaotique qui ne sait pas où il va. L'affaire traitée est tout ce qu'il y a de plus classique. Pour une série créée par des scénaristes de FBI Portés Disparus (dont Poppy était l'une des héroïnes) je m'attendais à mieux, bien que je n'ai jamais vraiment aimé la série d'Anthony LaPaglia. Et Dylan Walsh justement qui me rappelle que depuis que j'ai vu Le Beau Père (avec Penn Bagdley), il me fait penser qu'il a une tête de pervers.
"Gotta love CSI. Everybody is an expert now"
Passé cinq minutes la série prend une forme énigmatique qui rappelle fortement les thrillers de seconde zone que les américains savent produire à la pelle pour faire fonctionner les presses à DVD. C'est mal écrit, mal réalisé et surtout pas crédible niveau personnages. Ici même son de cloche. Parfois même certaines scènes font peur, je pense ici aux flashbacks que Carrie Wells a en plein milieu de sa vaisselle (car oui, on prend le temps de faire la vaisselle). Au final l'épisode se perd dans un tourbillon de dialogues facétieux qui ne font pas avancer le schmilblick, et piouf, on a la réponse sous le nez : cela donne une scène de face à face avec un suspect assez drôle en fin d'épisode. Merci Poppy encore une fois, sans parler de la toute dernière scène, puante de mauvais goût mais très drôle aussi prise au 99e degré. Au fond, Unforgettable a un pouvoir humoristique assez important mais pas autant que Body of Proof.
Note : 1/10. En bref, malgré 5 premières minutes d'une hilarité sans nom et un cast sympa, l'épisode est d'un ennui mortel. Forgettable.


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