Après une bonne fermentation thermorégulée dans notre chambre froide, les barriques de sauvignon blanc ont réintégré le cuvier pour tenir compagnie aux cuves de merlot noir toutes en ébullition. Tous les jours, gràce à cet étrange morceau d'inox, en quelques secondes, sont remises en suspension les lies fines. Ainsi, "les rondeurs" du vin blanc sec "se dessineront", de plus en plus, tout au long de l'élevage sous bois de chêne.
Quant au vin rouge, un travail de pompage est nécessaire pour arroser, matins et soirs, le chapeau de marc formé par le gaz carbonique de fermentation. Parfois au tout début de l'encuvage, un petit pigeage manuel à l'ancienne est réalisé pour réveiller les levures indigènes du cru, nos amies et alliés dans cette période si tumultueuse. En fait, le tumulte, c'est quand le téléphone portable tombe, d'une poche mal fermée, directement dans la cuve. Et là, ce n'est plus "allo" mais "au vin", puis direction la boutique de téléphonie du coin pour un achat qui, en théorie, peut rester 30 minutes dans un mètre d'eau. Enfin, je n'ai pas encore fait le test !!!
Ensuite, quand pompes et objets en inox sont remisés, direction les vignes pour aller goûter un peu de raisins rouges de cabernet sauvignon, petit verdot et autre carménère. Résultat, la dernière ligne droite est toute proche.
Et pour finir sur une belle image : les graines de notre superbe magniolia bicentenaire, avec le magnifique contraste des couleurs !!!