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[TEST] Résistance 3

Publié le 21 septembre 2011 par Volt

23 Mars 2007, la PlayStation 3 vient de sortir et ramène avec elle un petit nouveau dans le genre déjà bien riche du FPS : Résistance. Mis sur un piédestal en tant que jeu line-up en compagnie de Motorstorm, le petit d’Insomniac Games n’arrivera pourtant pas à faire vaciller la concurrence de chez Microsoft avec des colosses comme Gears of War déjà bien installé.

Loin d’être un titre mauvais, Résistance manquait de ce petit quelque chose qui fait d’un titre un grand jeu. Pour ma part, c’était surtout l’absence totale de charisme de Nathan Hale (le héros), qui faisait figure de simple Action-Man prêt à régler tous les soucis du monde sans poser de question.

Quatre ans ont passé et quoi qu’on en dise voici qu’un troisième épisode vient tout juste de sortir sur PS3. J’ai donc eu l’occasion de le tester et voici mon avis.

Scénario :

L’histoire se déroule quatre ans après les évènements du second épisode et le monde est en pleine crise. En effet, 90% de l’Humanité est soit morte, soit devenue des chimères. D’après l’histoire, ces monstres seraient apparus à la suite d’une chute de météorite et tout commença lorsqu’un papy mangea de la soupe contenant de la poussière de météorite, le transformant alors en véritable monstre à œil jaune.

Vous, vous êtes le soldat Joseph Capelli, chef d’un groupe de résistants qui tente tant bien que mal de survivre à cette misère. Toutefois, une menace se rapproche de vous et vous allez devoir pour sauver vos fesses (le monde) partir à New York : cœur de la base chimérienne.

Un scénario dès le départ prenant. On ressent, pour ceux qui aurait joué aux précédents opus, tout de suite l’évolution de la situation. Le terme de «Résistance» prend tout son sens avec une aventure qui nous emmènera à rencontrer d’autres rescapés et réaliser des opérations d’embuscade, de sabotage etc… L’ambiance est d’ailleurs beaucoup plus pesante avec des cinématiques plus travaillées.

Mais tout cela ne serait rien sans la grande nouveauté : L’apparition de sentiments chez notre héros. Si je vous jure, notre héros arrive à ressentir des choses et même qu’il est amoureux ! Vous savez l’amour avec un grand «A» qui, quand tu le croises dans la rue te donne envie de lui foutre un coup de boule tellement il t’éner… Enfin… Il parait… Comment vous savez que je suis célibataire ? …Bref parlons un peu du gameplay.

Gameplay :

De ce côté, nous ne pouvons pas lui remettre la palme de l’originalité. FPS oblige, on garde les rudiments du genre : On se cache, on vise et on tire. Cependant, celui-ci possède tout de même quelques spécificités au niveau de l’armement.

En effet, le titre nous propose un catalogue assez conséquent d’armes en tout genre. Comptez une douzaine d’armes allant des plus basiques avec le revolver ou le sniper en passant par des fusils aux balles capable de traverser les murs et même la célèbre mitraillette à balle à tête chercheuse déjà présente dans Résistance 1.

Chacune d’elles possèdent des capacités secondaires, leur permettant d’être encore plus destructive. On trouve donc un réel plaisir à les manipuler et voir exploser devant nous la horde d’ennemis fonçant sur nous.

L’armement s’améliore à chaque fois qu’on les utilise jusqu’à atteindre les 3 étoiles, symbole de la maîtrise parfaite de l’arme. En conséquence, celle-ci devient encore plus redoutable et donc encore plus jouissive à utiliser. Chacun trouvera donc son plaisir

;)

Le petit point noir que l’on retiendra s’adressera au pro-FPS, puisqu’il n’est pas possible de retirer l’aide à la visée. Cela reste tout de même un détails qui n’entache pas le plaisir de jeu.

Du côté de la compatibilité PS Move ? Eh bien…Disons tout simplement que pour profiter au maximum de l’aventure préférer le bon vieux pad. Non ne pose pas de question toi là bas, sincèrement joue au pad…

Réalisation :

Les graphismes ont subit eux aussi pas mal de modifications, avec principalement un rendu plus dégradé de l’environnement. Cet aspect plus sombre accentue une fois de plus l’immersion. Cependant, ils sont loin d’être sans défauts, avec certaines des textures pas suffisament détaillées et les visages des personnages est loin d’être de toute beauuuté. Un travail très appréciable a été apporté sur les cinématiques.

Gros problème lié à ce genre de FPS, une réalisation beaucoup trop scriptée et trop scénarisée qui provoque vraiment une sensation de linéarité que l’on retrouve dans les Call of Duty.

Le jeu propose un mode coopération jouable en écran scindé mais aussi jouable sur le PSN. Le jeu en écran scindé souffre cependant d’une qualité moindre des textures et des rendus. Je vous conseille donc le bon vieux interouaibe avec des communications sous Skype.

Pour prolonger l’expérience, un mode multi est aussi de la partie. Composé de cinq modes plus que classiques. Avec les célèbres deathmatch (solo ou par équipe), un capture the flag, un capture de terrain et enfin le mode brèche qui consiste à défendre un réacteur contre des vagues ennemies.

Les seules différences par rapport au solo et qu’il est possible grâce à la croix directionnelle de faire appel à du ravitaillement ou de créer un bouclier de protection. De même, des bonus vous seront proposés quand vous réussirez des kills d’affilés.

Phénomène à la mode depuis quelques mois et qui risque de devenir habituel, le code pour accéder au mode en ligne. Comptez ici 9€99 pour pouvoir bénéficier du multi si vous vous êtes dégoté le jeu en occasion. Vous voilà prévenu.

Conclusion : Résistance 3 est donc un titre plutôt sympa, avec un scénario d’avantage mis en avant et enfin un héros sentimental (Oui c’est un critère important

:)
). Malgré sa linéarité pesante et des graphismes loin de tenir tête au cador du genre, le jeu reste plutôt fun.

Un titre donc réservé aux fans de la série, pour les autres, le jeu aura plus de mal à vous emballer, surtout avec les monstrueux Call of Duty Modern Warfare 3 et Battlefield 3 qui se pointeront dans quelques semaines.

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