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12 - la materialite de la substance de l'espace ou prematiere

Publié le 21 septembre 2011 par Jeanjacques

   Attention, il y a une coupure des mots en fin de ligne, et nous n'avons pu résoudre ce problème

Nous avons supposé que l'onde ne pouvait avoir d'autre origine que l'ébranlement d'un milieu parfaitement homogène et isotrope et de densité première sans comparaison avec celle de la matière, qui l'autorisait à propager une ondulation à la vitesse C. Nous définirons dés lors  le photon comme une sorte de densification de l'onde de sorte qu'il s'établisse un rapport d'engendrement onde/photon. Nous savons enfin par les expériences que la matière peut se créer notamment à partir de photons et qu'inversement son annihilation aboutit au photon. Nous constatons un processus réversible :

  

   Substance de l'espace <>ondes <>photons <> matière.

  

Il résulte que l'onde et le photon doivent avoir des propriétés communes avec la matière mais aussi des propriétés différentes. Leur singularité ne peut surgir que sur la base d'un fond commun, à partir d'une substance commune. Il s'agit de trois états d'un  être identique sur la base duquel s'opère la différenciation: un changement d'état ne sera pas un changement dans la nature propre du constituant.

Il suit que leur composition respective ne peut résulter que d'une rupture d'état onde/photon et photon/matière d'une même substance constitutive et celle-ci ne peut être que la substance de l'espace. Cette substance puisqu’elle est contenue dans  la matière  présente  quelques caractères de la matérialité. Et en effet, s'il existe une substance différente de la matière pour justifier le principe d'inertie, nous devons lui accorder les attributs d'une substance - la matérialité - qui permet la réception, la conservation et la transmission du mouvement. La substance de l'espace peut réceptionner le mouvement et le conserver sous forme d'ondes mais elle peut également dans le cadre d'un champ E.M servir de support à la transmission du mouvement des charges. Elle est également dotée d'une capacité inertielle puisqu’elle résiste aux mouvements des corps en son sein aux vitesses relativistes. Parce qu'elle possède toutes ces propriétés nous pouvons en conclure que la substance de l'espace détient tous les caractères de la matérialité sauf un : la discontinuité.   

  

Mais nous savons que la discontinuité de la matière est rendue possible par l’existence d’un lieu de la continuité, l’espace, qui tout à la fois accueille l'objet et le sépare d'un autre. L’espace n’est pas un simple cadre accueillant l’objet comme le supposait Einstein. Ce rapport de l'objet à l'espace n'est pas seulement  un rapport d'un contenant avec un contenu mais aussi un rapport substantiel de proximité, d'essence, entre l'être de la matière et celui de la substance de l'espace. Le processus par lequel la matière de la particule surgit d'une mutation de la substance de l'espace par l'intermédiaire des changements d'état de l'onde et du photon est réversible. La "place occupée" dans l'espace par la matière peut donc à nouveau être restituée et  la matière  retourner au lieu d'où elle est issue.

Toutes ces considérations tendent à démontrer les profondes similitudes d'origine de la matière relativement à l'espace et, puisque nous supposons des propriétés communes, on nommera PREMATIERE cette substance de l'espace.

La transition onde/photon

Si nous introduisons un photon dans un champ magnétique et que nous «l’accélérons», nous lui donnons une quantité de mouvement supplémentaire. Or par définition le photon ne peut être accéléré. Si on considère son aspect corpusculaire, l’énergie transmise va augmenter son volume et la « masse » constitutive de sa substance. Ici, l’élévation de cette « masse » ne sera pas fonction de la vitesse puisque celle-ci est uniforme. Inversement, cette augmentation de masse du photon n’aura strictement aucun effet pour diminuer sa vitesse. Or le photon résiste bien à l’accélération puisqu’il ne peut dépasser C et cette résistance n’est pas due à la hausse de  valeur de la «masse». Cette résistance semble être sans cause interne car on ne voit pas ce qui empêcherait un photon d’élever progressivement sa vitesse  au-dessus de C. Il ne peut donc s’agir que d’une résistance externe au photon et nous devons établir un lien de causalité entre celle-ci et l’augmentation de la masse corpusculaire photonique. Or, cette quantité de substance photonique supplémentaire vient bien de quelque part puisque si l’énergie transmise ne peut accélérer le mouvement, il faut bien qu’elle serve à  créer une quantité supplémentaire de cette substance. Puisque nous ne croyons pas au miracle d’une transformation d’un pur mouvement en quelque substance que se soit, il faut bien que la substance photonique surgisse et soit prélevée par le photon lui-même en réaction à cet accroissement d’énergie. Le photon doit accumuler, ramasser, augmenter sa propre substance en la prélevant sur sa trajectoire «ailleurs » qu’en lui-même. Ce que le photon traverse pendant son mouvement c’est l’espace lui-même et cette substance qui s’adjoint à celle du photon ne peut donc être que celle de l’espace.

  

Nous avons vu que le raisonnement d'Einstein n'apportait aucune information sur la matière constitutive du photon qui pourrait justifier certaines de ses propriétés. En effet d'après le père de la relativité l'énergie du photon ne peut prendre une valeur non infinie que si sa masse est nulle. Il en déduit alors que le photon n'est pas un corpuscule matériel. Plus loin il traite le photon de "paquet" ayant une structure granulaire qu'il considère comme autant de petites portions d'énergie. Ce raisonnement suppose un objet sans masse, sans réalité, un objet qui ne peut être. Pour rétablir la construction, nous devons par suite envisager une catégorie d'objets qui n'ont de masse qu'en mouvement mais aucune réalité physique ni masse au repos. Comme cet objet ne peut apparaître ni disparaître hors de tout lieu, ni surgir à partir d'un rien pour s'annihiler dans un néant, il faut bien qu'il surgisse de quelque part comme un changement d'état d'un quelque chose. Il faut donc retourner aux causes et modalités de son surgissement pour justifier le fait que le photon bien qu'ayant une apparence corpusculaire ne peut posséder de masse invariante au repos.

  

Si le photon est donné comme le corpuscule premier, sa création doit avoir pour cause un changement de l'état des ondes à partir desquelles il semble surgir. Si inversement la matière s'annihile en photons, il faut bien constater l'existence de deux états différents de la matière. Et qu'ainsi constatée la réversibilité de ces transformations, nous devons conclure que la matière porte en elle-même le principe de ces changements d'état. Dans la mesure où nous avions distingué les états de matière et de prématière, nous devons admettre un état de transition empruntant à chacun certains de ses caractères.

  

Et si la masse du photon se constitue et perdure selon ces contraintes, c'est que celles-ci ont pour cause les propriétés de son milieu d'évolution. Puisque l'espace est le lieu de son surgissement et la résistance inertielle de la prématière sa cause contraignante, nous devons conclure que la création d'un photon procède d'un changement d'état de la prématière à la condition d'atteindre la vitesse limite C. Un rapport de causalité doit s'établir entre cette inertie et les conditions de rupture d'état à partir de laquelle la masse-en-mouvement du photon peut se constituer. On en conclura que la rupture d'état de la prématière est la cause nécessaire qui produit cet effet : la création d'un photon.

Dès lors, à l'augmentation de la  " masse " du photon en proportion de l'énergie attribuée au mouvement doit correspondre un accroissement en volume car la constitution de cette masse peut se concevoir comme le résultat d'un enroulement des ondes de prématière par prélèvement sur celle-ci. Le photon comme corpuscule doit être représenté physiquement comme un grain effectif de matière-en-mouvement se propageant par glissement/frottement au sein de la substance de l'espace, dont il subit la résistance, tout en suscitant par la poussée de son mouvement un cortège d'ondes, un cône de lumière qui est celui de l'effet Cerenkov, une coquille qui se dilate, d'autant plus volumineuse que l'énergie est élevée, que les champs sont resserrés, que les ondes sont courtes et dures.

  

Lorsque nous atteignons la limite de compression des corps matériels, il se produit un changement d'état. Il en va de même pour la prématière et on doit considérer la vitesse limite C comme celle à partir de laquelle la densification des ondes, selon une énergie mesurée, suscite une onde de choc qui se propage en s'enroulant sur elle-même. Nous savons en effet que des ondes hertziennes aux rayons gamma, l'aspect ondulatoire s'atténue en même temps que l'aspect particulaire s'accentue. Aussi, à mesure que les ondes deviennent plus dures (plus énergétiques), et donc plus courtes, le photon parait puis augmente son volume (puisqu'il s'agit d'un corpuscule). Le photon se distingue alors radicalement de l'onde dont il est justement issu. Il se produit un phénomène de transformation de l'onde en photon, une mutation qui conduit de l'aspect ondulatoire à la forme corpusculaire. Cela permet d'identifier deux objets distincts à la fois par leurs manifestations et par leurs propriétés : l'onde et le photon. Ce qui est certain, c'est que l'apparition du photon est liée au raccourcissement de la longueur de l'onde, à l'augmentation de sa fréquence, bref à un processus de densification, de compression de l'onde elle-même. Nous avons affaire à deux êtres différents dont les relations sont celles qui dérivent d'un changement d'état, d'un processus de mutation d'un objet en un autre objet  à certaines conditions d'énergie. L'objet crée doit garder certains caractères de son composant et nous retrouvons en effet  la vitesse identique de propagation. Par ailleurs, le photon, comme l’onde, ne peut exister qu’en mouvement, ce qui s'explique par le processus d'engendrement.

En définitive, si le photon est bien le corpuscule premier, sa masse pourtant ne peut se maintenir qu'en mouvement. Pour exister comme matière permanente, il faut qu'il perde son mouvement sans pour autant perdre sa masse. La définition du photon se donne comme immédiatement contradictoire avec celle de la masse permanente dite au repos.


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