Les guêpes mutantes & Locusts

Par Geouf

Que diriez-vous d’un petit duo de daubes? Ben oui, il m’arrive encore de regarder ces trucs de temps en temps, un peu comme les zombies de Romero qui retournent au supermarché. Les insectes sont ici à l’honneur, ce qui est déjà très mauvais signe, car à part Mimic qui entre dans une autre catégorie, j’ai rarement vu un film avec des insectes réussi…

Les guêpes mutantes (Black Swarm – David Winning – 2007 – TV)

C’est marrant les petits hasards de la vie… La veille, je regardais une autre production Muse Entertainment: Human Trafficking de l’excellent Christian Duguay. Comme le titre l’indique, ça parle de traffic humain, et pour une production télé, c’est assez dur; au générique de fin, on est totalement révolté de ce genre de pratique. Une bonne surprise… Je ne sais pas pourquoi, mais en voyant le lendemain les mots Muse Entertainment au début de ces Guêpes mutantes, j’ai eu la naïveté de croire qu’enfin j’allais voir un film de guêpes/abeilles digne de ce nom. Et bé non, c’est encore bien râpé une fois de plus… Notre héroïne revient dans son patelin d’origine pour un poste de shérif, avec sa fille. Fille qu’elle a eu avec un gars du coin, mort dans un accident. Et le frère jumeau du gars est encore en ville, faisant tourner l’entreprise familiale après cet accident. Evidemment, l’entreprise en question s’occupe de tuer les parasites en tout genre, ça tombe bien car les guêpes vont débarquer! Bref, un shérif, un exterminateur, il ne manque plus que le savant fou qu’ils devront affronter, et qui veut dominer le monde avec ses guêpes mutantes! Et là, ouf, un peu de nouveauté dans ce qui s’annonçait un navet pur jus (ce qu’il reste tout de même, malheureusement…) : le savant est un post-savant fou. Il sait qu’il a poussé la science beaucoup trop loin, et il veut la corriger pour son karma. Cerise sur le gâteau, notre homme est incarné par Robert Englund, ce qui bien sûr le rend inquiétant à ses première apparitions, mais petit à petit, on sait qu’il veut réparer son erreur.

Naturellement l’armée ne l’entend pas de cette oreille! C’est que ces guêpes mutantes sont redoutables, car la génétique leur fait croire que leur reine est une pêche. Arrêter de rire là bas dans le fond, c’est très sérieux tout ça!! Il suffit de presser dans sa main une pêche, et les guêpes s’affolent!! Enfin, elles s’affolent pas des masses dans ce film, car il y a très peu d’attaques filmées. Mais on voit les victimes, car par on ne sait quelle magie (c’est jamais expliqué dans le film), les guêpes pondent leurs larves dans le corps humain, et les larves contrôlent ce dernier!! Donc, on a des simili-zombies qui bourdonnent… C’est fini de se marrer, oui!?! Allez hop, vous deux, sortez, vous raterez le plus drôle, tiens… Bon, où en étais-je? Ah oui, les zombies qui font bzzz bzzz…

Très pratique pour les repérer, mais visiblement, personne ne s’en inquiète, vu qu’ils déambulent dans la ville tranquillement. Enfin bon, finalement, la shérif et le jumeau sauve la ville et leur fille, qui est fait la fille que la shérif a eu avec le frère jumeau encore vivant, car elle est sortie successivement avec les deux… Donc, cette ravissante enfant a toujours cru que son papa était mort, mais en fait pas du tout, quel happy end, mesdames et messieurs… Même dans Mamma Mia!, ils n’ont pas osé le coup des frères jumeaux!! Trois mecs en même temps pour Meryl Streep, c’était déjà osé, si en plus c’était des triplés, vous imaginez le chaos… Ah la sonnerie de fin de cours, merci de votre attention, à la semaine prochaine…

Verdict: 3/10

Locusts (David Jackson – 2005 – TV)

Tiens, je n’avais pas encore vu de films sur les locustes… Il faut dire que si ces bestiaux ont mauvaise réputation pour ce qui est de saccager les récoltes, il n’y a pas encore eu de morts violentes dues à une attaque de locustes, à ce que je sache! Evidemment, on peut compter sur la science et ses savants fous, persuadés que bidouiller une bestiole un peu inutile en soi pourra changer le monde. Ici en l’occurence un biologiste (John Heard, à la filmo kilométrique et dont j’oublie tout le temps le nom et la prestation) qui a du temps à perdre pour la Défense entre quelques travaux pour le ministère de l’agriculture. Evidemment, des spécimens s’égarent dans la nature, et après une reproduction massive, l’homme va être confronté à un nouveau fléau, car la bêbête est devenue agressive. Enfin, façon de parler, car il n’y aura qu’une seule vraie victime, c’est le biologiste qui se sacrifiera à la fin (ça spoile, hein!! Mais c’est pas grave, vous ne le regarderez jamais, ce film, de toutes façons… ), poussé par le remord. L’héroïne de l’histoire est une autre biologiste travaillant pour l’état, et est incarnée à l’écran par Lucy Lawless, bien connue des fans d’Hercule et Xena, mais totalement inconnue pour moi (je n’ai jamais vu un seul épisode de ces séries initiées par Sam Raimi…). J’espère qu’elle jouait mieux dans les séries mais pour sa défense, elle n’a pas trop été gâtée avec son personnage, la workalcolic incapable de choisir entre son p’tit mari qui l’aime et son travail. Et si les effets spéciaux sont plus ou moins corrects, la menace ne semble jamais peser, alors qu’on parle tout de même des Etats-Unis dans leur totalité. Mais comme je le disais, pas de cadavres jonchant les rues, on a juste droit à quelques tables et chaises retournées… Oulàlà…

Verdict: 3/10

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