» Dis papa, c’est quoi un coup de cœur ?
- Chéri, voyons, tu es bien trop petit pour comprendre ce genre de choses.
- Explique quand même, s’il te plait…
- Eh bien, tu regardes, écoutes ou sens quelque chose et tu ne peux t’empêcher d’aimer sans pour autant connaître la véritable raison de cet « amour ». Tu vois ce que je veux dire ?
- Euh…
- Pour ainsi dire, tu es prisonnier, esclave. C’est une sensation vivace dont tu ne peux savoir en précision les origines. Par exemple, pour une musique, ça peut être sa basse langoureuse au départ qui t’attire. Un piano froid et dense à la fois qui te prend dans ses filets puis une batterie surprenante. Là, une voix s’accroche à l’ensemble, et tu es foutu. Tu vois ?
- Non, je comprends pas. Ça veut dire quoi « langoureuse ?
- Écoute ça, là tu comprendras peut être ».
Avec ce nom imprononçable, les « Alt-J », anciennement « Films » (mais un groupe américain avait le même nom), sont l’archétype parfait du groupe britannique mystérieux. Les quatre membres se rencontrent à l’Université de Leeds et passent deux années ensemble à jouer dans la cave d’une maison.
Du hip-hop à une folk américaine, Alt-J impressionne par toutes ces influences qu’il mixe parfaitement pour fournir des tracks brillantes. Et leur prochain EP, qui sera de sortie en octobre prochain et qui est intitulé « Bloodflood / Tessellate », est la première pierre du label Loud and Quiet, avant tout un influent magazine musical britannique. La suite de leurs compositions, c’est ici :
71.706936 -42.604303