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La visite continue. Des salles entières de Goya. Inracontable en quelques lignes sur un blog. Zurbaran, Greco (je en sais pas pourquoi, mais je n'accroche pas avec sa peinture) et puis des trĂŠsors acquis au fil des donnations. Notamment ce Cassone peint par Botticelli, inspiré du Decameron de Bocace. J'avais lu ici, ici, mais aussi là cette incroyable histoire et le décrypatage fait par JCB. Je n'en suis pas revenue de me trouver face à ces trois panneaux, au Prado ! Sur place, ils ne sont expliqués que succintement et ça ne permet pas de comprendre les différentes scènes qui sont simultanément présentes sur un même panneau et de savoir ce qu'elles racontent. J'avais donc eu de la chance d'avoir lu ces pages avant, sans savoir que je rencontrerais l'oeuvre quelques temps après. Là, les chiens sont moins dociles que chez le Tintoret ou chez Vélasquez, je dirais même qu'ils sont carrémment furieux puisqu'ils dévorent le foie de la belle. Un chien peut en cacher un autre... Là, dans le cas du Jardin des délices de Jérôme Bosch, il est difficile de parler de chien, tous les animaux présents n'étant pas obligatoirement identifiables. Quelles substances utilisait-il, ce Jérôme Bosch, pour peindre ainsi ? À mon avis, fumer la moquette (Saint Maclou priez pour nous...) ne suffit pas. Sûr, on reste scotché devant ce tryptique à scruter son délire.
Voilà, je n'en dirai pas plus sur le Prado. J'ai extrait quelques oeuvres parmi des milliers, choix arbitraire mais nécessaire, pour parler d'un fantastique musée.