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Xu Beihong

Publié le 21 septembre 2011 par Myarts

Nous hésitons ce soir.

L’homme à qui nous avons confié la tâche d’investiguer sur le «socialisme scientifique» est parti sans donner de nouvelle… le fainéant. Il ne lit pas vite. Tout s’avance lentement.

Au souper, le processus d’émulation nous trotte dans la tête, avec les commentaires de Cat et de formacolor. Mais l’idée n’est pas à point… une macération de voix, nombreuses, comme d’habitude. Elles s’entremêlent, les discordantes et les veinardes. Ô les idées, elles se bâclent toujours quand la réalité leur demande la main. Fainéantes.

Que reste-t-il? Ces quelques lignes de Tao Te King pour masquer cette fin de journée peu productive et hasardeuse. En passant, Sotheby’s Hong Kong propose cette peinture d’un artiste chinois célèbre, Xu Beihong, les Buffles, aux enchères à l’automne.

Si vous renoncez à la sagesse et quittez la prudence, le peuple sera cent fois plus heureux.
Si vous renoncez à l’humanité et quittez la justice, le peuple reviendra à la piété filiale et à l’affection paternelle.
Si vous renoncez à l’habileté et quittez le lucre, les voleurs et les brigands disparaîtront.
Renoncez à ces trois choses et persuadez-vous que l’apparence ne suffit pas.
C’est pourquoi je montre aux hommes ce à quoi ils doivent s’attacher.
Qu’ils tâchent de laisser voir leur simplicité, de conserver leur pureté, d’avoir peu d’intérêts privés et peu de désirs.

Que le gouffre de ces paroles du sage nous engloutit dans un songe salutaire. On dirait que ces jours de fin d’été, les astres célestes se reprochent et l’équilibre des idées, plus délicat. Nous avons envie de prendre une pause… et que disent les fourmis?

Fainéants!

Xu Bei Hong, Buffles, 1935 (Photo: Sotheby's)


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