Le 14/12/1965, lors d'un entretien avec Michel Droit, entre les deux tours de l'élection présidentielle, le général de Gaulle prononce sa célèbrissime "petite phrase" :"Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l'Europe ! l'Europe ! l'Europe !... mais cela n'aboutit à rien et cela ne signifie rien"
46 ans plus tard on peut voir les conséquences désastreuses d’une politique libéraliste et sans pouvoir actuellement (où est Baraso comme l’aime à le rappeler François Hollande).
Rendez vous compte que l’Europe, de par sa cours de justice, vient tout simplement de réduire de quatre cinquièmes le budget de l’aide alimentaire allouée aux familles en grandes difficultés. Cette aide va ainsi passer de 500 millions d’euros à simplement 113 millions d’euros.
Elle permet de garantir une « survie » à plus de 46 millions d’européens. En France c’est plus de 130 millions de repas qui sont servis grâce à cette aide. La diminuer aussi fortement va engendrer une fois de plus un déséquilibre en les plus aisés et les petites gens.
Des millions de familles frappées par la crise économique comptent sur l’aide alimentaire et sur les distributions de repas pour se nourrir au quotidien. Pour elles, il s’agit d’une question de survie, d’une barrière entre la pauvreté intolérable et la misère absolue.
A l’heure où la pauvreté est grandissante (plus de 8,2 millions de Français en dessous du seuil de pauvreté), où les politiques d’austérités inefficaces et dangereuses se multiplient pour sauver le système financier toujours plus vorace, voici que l’Europe s’acharne sur la carcasse encore fumante.
Notre président Nimbus 1er nous avait pourtant promis qu’il n’y aurait plus de SDF et que la pauvreté allait reculer sous son règne. Malgré sa soit disant posture d’homme d’Etat et de président de substitution pour l’Europe, le nombre de pauvres est en constante augmentation et les riches (certains uniquement, faut pas pousser non plus !) en sont à demander à être taxés ! Mais qu’ils sortent le chéquier sans attendre !