Les candidatures à la présidentielle de Anicet Ekané et de Daniel Soh Fone candidats ...

Publié le 20 septembre 2011 par 237online @237online
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« La Cour suprême statuant comme Conseil constitutionnel, après en avoir délibéré conformément à la loi, décide : Article 1er : le recours de ... est recevable en la forme. Article 2, au fond il est recevable, par conséquent, est annulée la décision n°... portant rejet de la candidature de ... ». La phrase a été prononcée à deux reprises hier dans la salle des audiences de la Cour suprême dans le cadre de l'audience publique de règlement du contentieux préélectoral par Alexis Dipanda Mouelle, Premier président de la Haute juridiction. Les deux « heureux élus » ne sont autres qu'Anicet Georges Ekané, candidat du Manidem et Daniel Soh Fone, candidat du Parti socialiste unifié (PSU). Les deux candidats avaient été recalés le 9 septembre dernier par le Conseil électoral pour le même motif : défaut de présentation du certificat d'imposition. La Cour suprême a fait valoir que le certificat d'imposition n'est délivré qu'aux personnes exerçant une activité imposable, et qu'il revient aux services fiscaux, la seule qualité de décider du type de document à délivrer aux usagers. C'est ainsi que les deux postulants se sont vus délivrer des certificats de non imposition qui ont été joints à leurs dossiers de candidature, déposés auprès de la direction générale des Elections. Les 18 autres recours ont été jugés non fondés. De nombreux candidats ayant été pris au piège de la légalisation de la signature sur la déclaration de candidature. Ils ont pour cela choisi de se faire établir des certificats de légalisation de signature. « Il ne s'agit pas de la même pièce », a déclaré à plusieurs reprises Alexis Dipanda Mouelle qui, comme on a pu le constater, a pris le soin de laisser aux requérants et à leurs conseils, le temps de présenter leurs arguments pour leur défense. D'autres, à l'instar d'Augustin Frédéric Kodock de l'UPC ou de Justin Mouafo du NPC BUSH sont simplement tombés dans le piège de la présentation de leurs pièces après les délais légaux, à savoir le dimanche 4 septembre 2011. Des candidats comme Pierre Mila Assouté et Vincent Sosthène Fouda n'ont pas pu produire de pièce justificative d'une résidence continue d'au moins 12 mois sur le territoire national. Au moment où nous mettions sous presse hier, la Cour suprême engageait l'examen des recours de Moïse Fabien Assigana Tsimi et Daniel Boo qui demandaient le rejet de la candidature du président sortant et candidat du RDPC, Paul Biya. Au final donc, ce sont 23 candidats qui prendront part au scrutin du 9 octobre 2011, car il convient de rappeler que les décisions rendues hier ne sont pas susceptibles de recours.
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