Weeds // Saison 7. Episode 12. Qualitative Spatial Reasoning.
Weeds joue à Leverage / Ocean's. En fait, ce sont les thèmes musicaux et l'utilisation du split screen qui me font le dire. Je ne suis pas contre cet épisode, puisque cela apporte un peu de
fraîcheur à l'histoire mais également ce côté fun que dégage le genre. Il y a une petite scène toute particulière que j'ai adorée, c'est quand Heylia et Dean se font cambriolés leur MILF. C'était
une scène qui me rappelle justement tous ces films de voleurs très funs et décomplexés. Weeds c'est un peu ça aussi et cette emploi était donc bon. Je ne renierai pas l'épisode pour ce choix,
judicieux. L'intrigue prend donc un tournant intéressant et c'est avec la mise en compétition de Nancy et de son fils Silas pour la place de leader de la vente de "weed" dans tout Manhattan. Les
stratégies des deux protagonistes sont sympas à suivre et puis on voit que les scénaristes ont eu la volonté d'y aller doucement, mais de le faire proprement, sans trop éclabousser la série de
niaiseries. Je suis donc ravi.
Le duo Michelle Trachtenberg / Hunter Parrish reste quand même la plus grosse blague de la saison. Je n'arrive pas à les voir ensemble. Je sais pas pourquoi mais cette association est pas légale.
C'est pas possible. En tout cas la série s'amuse avec eux, et surtout en les transformant en perdant (Nancy va avoir le dessus sur son fils grâce à son acteur "coup de la saison" qui la
fournissait en drogue au début de la saison). Si la série n'est plus du tout irrévérencieuse, oubliant son passif de série presque porno à certains moments, mettant une Nancy dénudée sur le coin
d'un bureau, prise en levrette comme une mauvaise écolière (désolé pour les images mais c'est la réalité des séquences des saisons précédentes). La réussite de cet épisode tient pas dans le
grotesque, ni même dans l'humour qui manque vraiment mais dans la sympathique sans faille des personnages. J'ai adoré voir cette petite bataille mère/fils.
Note : 7/10. En bref, un épisode qui permet d'oublier en long et en large le grand raté que fût le milieu de la saison. Ca manque juste d'irrévérence et de fun.