(Photo LOF - Gros Jaune de Paris)
La table est un élément premier de l’identité : quand on quitte son pays, on emporte avec soi son alimentation et sa langue.
Et puis avec le temps la langue se fossilise : à la maison nous parlons franportuglais.
Il y a des mots qui surgissent dans une des trois langues, et parfois d’autres.
De même pour la cuisine, les produits faciles à trouver sur place entrent dans les plats identitaires qui se transforment avec bonheur.
(Tonda Padana, ronde de Padana, italien de garde, bonne graines pour l'apéritif)
Par exemple cette soupe, excellente, faite de Gros Jaune de Paris, de lait de coco et de fève tonka brésiliens et de coriandre portugaise.
Cuire ½ heure avec un verre d’eau, ½ fève tonka et un ou des bouillon(s) Ariaké poulet, la chair de Gros Jaune de Paris.
Retirer les sachets et la fève, mettre un cube de lait de coco pur non sucré, mixer.
Servir avec de la feuille de coriandre ciselée fin
On trouvait du Gros Jaune de Paris au Potager du Roi à cette époque quand nous étions en France, à la rigueur le Rouge d’Etampes peut faire l’affaire.
Ne pas utiliser de potiron sucré.
(Marina di Chioggia, pile et face)