Parmi les souvenirs d'enfance, un revient très vite à l'esprit : Charlie et la chocolaterie. Une institutrice avait particulièrement choisi ce roman par plaisir, et aussi parce que l'histoire contenue pouvait nous faire rêver.
Il s'agit avant tout d'une oeuvre sur l'émerveillement. A présent, que se passe-t-il quand la chocolaterie d'avant n'est plus ? On attend longuement un retour ou bien on cherche un substitut.
Si l'on revient à nos débats sur les médias sociaux et ses possibilités, certains praticiens en place, ouverts aux nouvelles idées (marketing, rh ou autres domaines) perçoivent une opportunité à saisir... une nouvelle et immense chocolaterie remplie de données, de listes, de profils sociaux, de connexions, de followers, de Klout, etc...
Cependant, les choses ne sont pas si simples et si automatiques que çà. Des attentes inflationnées et l'adoption d'un état d'esprit incohérent ne facilitent pas la tâche.
Les listes de contacts ne sont pas (simplement) des données, des fichiers "Excelables" à exploiter pour arriver à ses fins. Cela va plus loin que la technique. Il y a de vraies personnes derrière chaque profil et au fil des interactions (physiques comme virtuelles), c'est bien le niveau de confiance qui compte (et qui évolue).
Marketing, rh ou autres domaines, la transposition d'états d'esprit incohérents est une perte de temps et peu productive. Un profil social actif ne signifie pas que l'on est forcément efficace; encore moins s'il s'agit (uniquement ou quasiment) de faire de la diffusion. CNN le fait déjà très bien.
Privilégier la qualité des interactions, bâtir une vraie relation de confiance et faire une croix sur l'état d'esprit de "masse" sont trois suggestions à explorer.
(crédit photo)