J’ EN DEMANDE PARDON A MES LECTEURS … de changer si abruptement de sujet avant d avoir terminé son exploitation ! : Je suis parfois forcé de rattraper les retards accumulés ailleurs dans mes comptes -rendus , et la physique se consomme mieux bien chaude et meme brûlante , un peu comme le café !
Revenons donc à cet étrange lien à distance qui se crée (et se défait aussi ) dans le phénomène physique qu’on appelle l’INTRICATION , que j ai traité dans divers de mes blogs et que je remets à jour ….
1/ POURQUOI SE METTRE EN COLERE CONTRE LES MATHEMATIQUES ?
Le bénéfice que l’ on peut tirer de mes blogs se situe quelquefois dans les réflexions « acides » des commentaires de certains de mes correspondants ( le plus « hargneux » est XYZ , le plus têtu J.J.Micalef !) .Or mon dernier article m 'a valu l intervention de ce dernier qui tenant la non- localité comme de portée illimitée s’est indigné de l' intervention contrariante des maths dans ce domaine …
Or je dois lui rappeler que ce n 'est pas la première fois que ceci se produit ….. Le dépouillement de la non –localité est parti des années 1960 sur la « RUMINATION » à retardement de l' effet EINSTEIN /PODOLSKY/ROSEN avec les travaux théoriques de J.S.BELL sur la violation de ses inégalités puis ceux de A.J.LEGGETT /BOHM/VANT HOFF etc. et seulement après les manips de A ASPECT et A.ZEILINGER etc.En réalité physiciens et mathématiciens s'entraident ! Pour répondre très précisément à mon interlocuteur et expliquer la démonstration de √8= 2√2 il me faudrait l espace de 3 pages WEB et je vous renvoie donc à la présentation anglaise de WIKIPEDIA sur l input GOOGLE de : « Tsirelson's bound »….cf ma photo
2 / REVENONS AU CAS THEORIQUE OU LA NON LOCALITE SERAIT TOTALE DANS LE MONDE QUANTIQUE !
C est à SANDU POPESCU et à DANIEL RORLICH que l' on doit l' étude théorique puis expérimentale d un modèle ( limite et extravagant )ou la non-localité serait maximale ( donc plus grande encore que celle prédite par la borne 2√2 de TSIRELSON ) .Dans ce cas la somme des corrélateurs ( revenir à mon article précédent) vaut 4 tout en continuant , comme modèle , de respecter les contraintes relativistes sur la vitesse de communication indépassable ( c).
Interrogeons nous :que se passerait il entre les deux personnages de notre couple inénarrable BOB/ALICE ?
La réponse fut apportée par WIN van DAM et GILLES BRASSARD ….
Etudions la communication ( le transfert de l information ) qui se déroule dans notre monde quotidien local . Supposons que ALICE ait envie d envoyer à BOB un message d 'amour . Ce sera par exemple l équivalent informatique de : »je t ‘aime » !
a)elle le lui écrit intégralement : il le comprend !
b) elle lui écrit « je t’ aim… » : il devine immédiatement son sens !
c ) elle lui écrit « je t’ ai.. » : il devine mais difficilement et en supposant qu’elle n 'utilise pas le passé composé des verbes !
d) elle lui écrit « je t’ » :Les possibilités d’interprétation deviennent si nombreuses qu il ne peut alors les calculer qu’en termes de probabilités sur une arborescence gigantesque ….
En revanche , si on leur fournit une boite noire quantique de POPESCU- RORLICH à non localité maximale sur les bits 01 , la limite de la corrélation maximale quantique non locale va permettre à ALICE de faire passer l' information presque sans souci ( à coût ε~0) …..Il lui suffirait d’envoyer un simple « j.. » pour être comprise ….. Toutefois à la condition préalable de définir les sens stricts de la table de vérité 0,1 et de multiplier le nombre des boites !…Aie tout ce travail! Mes lecteurs comprennent intuitivement que nos deux auteurs , WIN van DAM /BRASSARD ont ainsi réussi à démontrer que si le coefficient de non localité du REEL était proche de 4 la communication entre BOB/ALICE SERAIT A LA FOIS TELLEMENT SIMPLE ET TELLEMENT FOISONNANTE QU ELLE DEVIENDRAIT IMPOSSIBLE …..
Nous voilà ainsi partis depuis l intrication quantique dedans l étude de la complexité communicationnelle !
3 / MAIS OU VA T-ON ET POURQUOI ?
A SUIVRE