éùéé éàéééàééééééàé«»
Au Minesup, l'on annonce la publication dans les prochains jours, alors que les cours ont déjà repris dans certains établissements.
La cour de l'Institut Siantou supérieur (Iss) grouille de monde ce lundi 19 septembre 2011. Devant les babillards installés à l'entrée de cet établissement d'enseignement supérieur, certains étudiants se bousculent pour recopier leur emploi de temps provisoire, tandis que d'autres attendent une inscription dans d'interminables rangs. Ici, l'on refuse de parler des résultats du Brevet de technicien supérieur 2011 (Bts), toujours attendus.
Personne ne tient à aborder le sujet sans l'autorisation du président fondateur, Lucien Wantou Siantou. «Il faut rencontrer le Pdg pour en parler», lance un responsable
de l'école. Pourtant, les cours ont repris depuis le 14 septembre dernier. «J'ai dispensé mon premier cour aujourd'hui (hier, Ndlr) en journalisme I, devant une quarantaine d'étudiants. C'est dire que tout a repris», renseigne Benjamin Nyoum, enseignant.
Seul hic : les étudiants comme Christelle Avom, l'une des candidates en Higher National Diploma (Hnd), sont plongés dans l'incertitude et la confusion la plus totale. Pour la jeune fille, rien ne peut être entrepris en l'absence des résultats. «Je compte poursuivre mes études en licence professionnelle. Mais cela n'est pas possible, car jusqu'à présent, on ignore tout du sort qui nous est réservé», dit-elle, un brin optimiste.
Du côté du ministère de l'Enseignement supérieur (Minesup), l'on se veut rassurant, même si personne ne veut aborder le sujet à visage découvert. L'on laisse entendre ici que les résultats seront publiés dans «les prochains jours». «Nous sommes déjà prêts. Le jury pour la délibération va se tenir bientôt», confie une source généralement bien informée. Des propos sur l'imminence des résultats qui laissent sceptiques aussi bien les étudiants que le corps enseignant. Dans la mesure où le Minesup avait tenu ce même discours il y a un peu plus d'un mois.
«Nous sommes conscients du retard accusé. Cela ne nous incombe pas. Les étudiants ont demandé l'annulation de certaines épreuves. Ce qui a été fait. Il a fallu tout recommencer pour cela. Nous avons mis tout le paquet pour être à l'abri de toute contestation», déclare une source à la Direction du développement de l'Enseignement supérieur (Ddes) où l'on dit travailler d'arrache-pied. Ici, l'on impute cette situation au retard pris dans la correction de l'examen.
Réticence
Toutefois, d'autres sources laissent entendre que ce retard est dû au fait que le ministère veut gérer le cas des étudiants qui n'ont pas pu faire la deuxième session parce qu'ils n'ont pas été informés de la reprise des épreuves à temps. Doit-on leu donner zéro ou reconsidérer la première note qu'ils ont eue, note par ailleurs querellée ? Tel serait le dilemme auquel est confronté le Minesup, apprend-on.
En entendant que le verdict tombe, les étudiants n'affluent pas encore dans certains instituts privés de l'Enseignement supérieur (Ipes), à l'instar de l'Institut supérieur Matamfen (Ismat) où, malgré la reprise des classes le 12 septembre dernier, les bousculades ne sont pas encore au rendez-vous. A l'administration dudit établissement, l'on explique que cette absence d'affluence s'expliquerait par «la réticence des parents à inscrire leurs progéniture en cycle Bts, ce pour deux raisons : la crise qui a secoué il y a quelque temps l'examen Bts, et aussi aux résultats très peu flatteurs du Baccalauréat».
En rappel, c'est suite aux réclamations des étudiants que le Minesup, Jacques Fame Ndongo, avait décidé de l'annulation et de la reprogrammation, le 7 juillet dernier, des épreuves qui faisaient objet de polémique. Ainsi, les 13 et 14 juillet 2011, les candidats à l'examen national de Bts avait dû recomposer en anglais (toutes filières confondues), en Practice of marketing et en Epreuve professionnelle de synthèse (Eps) dans la filière Comptabilité et gestion des entreprises.
Follow