Les sorties cinéma de la semaine / Mercredi 21 septembre

La bonne nouvelle de la semaine c’est Restless, soit le retour de Gus Van Sant deux ans après son bouleversant Milk.
Sur un terrain indé, qu’il connaît comme sa poche, il dit s’être inspiré notamment d’Harold et Maude d’Hal Ashby, ou du Garden State de Zach Braff.
A noter que c’est l'actrice Bryce Dallas Howard qui produit le film.
De quoi ça parle ?
D’Annabel, en phase terminale d’un cancer. D’Enoch, traumatisé par la mort de ses parents. De leur rencontre et histoire d’amour.
C’est avec qui ?
Mia Wasikowska, l’Alice de Burton, et future Jane Eyre chez Fukunaga. Henry Hopper fils de Dennis Hopper, et Schuyler Fisk, fille de Sissy Spacek.
USA, 1H35, CRITIQUE PROCHAINEMENT
Retour également de Bertrand Bonello avec L’Apollonide- souvenirs de la maison close, trois ans après De la guerre. Le film a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2011 d’où il est reparti bredouille.
Ce n’est pas la première fois que le cinéaste aborde le thème de la sexualité au cinéma, comme en témoignent ses précédents longs métrages Le Pornographe et Tiresia.
De quoi ça parle ?
Du quotidien de prostituées, dans une maison close parisienne, à la fin du 19ème siècle.
C’est avec qui ?
Une pléiade d’actrices talentueuses : Hafsia Herzi (La Graine et le mulet), Céline Sallette (Meurtrières), l’italienne Jasmine Trinca, Adèle Haenel (Naissance des Pieuvres), l’excellente Noémie Lvovsky (Présumé coupable) et Esther Garrel (fille et sœur de).
France, 2H, CRITIQUE PROCHAINEMENT

Depuis Canine, on sait que le cinéma grec est porté par un souffle novateur. Avec Attenberg, Athina Rachel Tsangari affiche les mêmes intentions de révolution.
Il s’agit de son second film après The Slow Business of Going, road-movie désigné en 2002 parmi les meilleurs films non distribués par Village Voice.
De quoi ça parle ?
De Marina, 23 ans, fan du groupe Suicide et de docus animaliers. De son amie Bella, à qui elle donne des cours d’éducation sexuelle. De ses relations avec son père. De son coup de cœur pour un inconnu.
C’est avec qui ?
Ariane Labed, Vangelis Mourikis et Evangelia Randou. A noter que la première a remporté, à la Mostra de Venise 2010 et au Festival d'Angers 2011, une récompense pour la meilleure interprétation féminine.
Grèce, 1H35, CRITIQUE PROCHAINEMENT

On savait que l’on allait ré entendre parler de Christa Theret, l’ado prometteuse de LOL.
C’est chose faite avec La Brindille d’Emmanuelle Millet. La réalisatrice vient de l’humanitaire, elle a travaillé successivement pour Médecins du Monde, Handicap International et le Secours Populaire.
Trois documentaires (sur le théâtre et le cinéma) et dix courts-métrages (contre les violences conjugales) plus tard, elle réalise son premier film.
De quoi ça parle ?
De Sarah, 20 ans. De son déni de grossesse. Et de son accouchement sous X.
C’est avec qui ?
Christa Theret et Johan Libéreau (Les témoins), Maud Wyler (Vertige) et Anne Le Ny (réalisateur de Ceux qui restent, et Les Invités de mon père).
France, 1H21, CRITIQUE PROCHAINEMENT

Réalisateur de seconde équipe pour Peur bleue en 1999, ce n’est pas la première fois que David R. Ellis investit le terrain de l’horreur marine.
Ce n’est pas non plus son premier coup d’essai en 3D, puisqu’il a signé Destination finale 4 en 2009.
Avec ce Shark 3D, il ne ment pas sur la marchandise : "Le titre dit tout ce que vous devez savoir : il y a des requins, c'est en 3D et c'est un thriller", affirme-t-il.
De quoi ça parle ?
De Sara et ses amis en vacances sur une petite île privée d’un immense lac salé de Louisiane. Des requins affamés qui peuplent le dit lac.
C’est avec qui ?
Sara Paxton (La dernière maison sur la gauche), Dustin Milligan (Les Messagers), Katharine McPhee (Super Blonde).
USA, 1H30, CRITIQUE PROCHAINEMENT

Tristan Aurouet se lance dans la réalisation d’un premier film en solo, Mineurs 27, après avoir été le fidèle acolyte de Gilles Lellouche, co-réalisant l’hilarant Narco notamment.
Il y aborde ici un sujet difficile : la pédophilie. Il dit s’être inspiré de cinéastes japonais comme Shohei Imamura ou Yoshitaro Nomura.
De quoi ça parle ?
De Vincent Descharnes, flic de province qui a étouffé une sale affaire il y a dix ans de cela. Des ados Wilson et Stan, tout deux amoureux de Déborah, tout deux porteurs d’un lourd secret…
C’est avec qui ?
Jean-Hugues Anglade (Persécution), Nassim Si Ahmed et Marie-Ange Casta de la série Les Lascars, Gilles Lellouche et Aïssa Maïga (Je vais bien, ne t’en fais pas).
France, 1H36

La deuxième proposition autour de La Guerre des Boutons, en deux semaines. La Nouvelle Guerre des Boutons est signée Christophe Barratier, réalisateur des Choristes.
A noter que son adaptation déplace l’action une cinquantaine d’années plus tard que le roman, au moment de l'Occupation allemande. "Il manquait au roman un arrière-plan conflictuel", explique Barratier.
De quoi ça parle ?
D’une guerre de gosses en mars 1944. Du destin de Violette, une jeune fille d'origine juive.
C’est avec qui ?
Casting franchouillard et bankable : Laetitia Casta, Guillaume Canet, Kad Merad et Gérard Jugnot.
France, 1H40

La comédie américaine de la semaine s’intitule quant à elle: Mais comment font les femmes ? Le film est l'adaptation du roman éponyme issu de la chick lit, littérature féminine américaine) paru en 2002 et vendu à plus de quatre millions d'exemplaires aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.
Aline Brosh McKenna, la scénariste, n’en est pas à son coup d’essai en la matière puisqu’elle a déjà signé les scripts d’Une Affaire de coeur, du Diable s’habille en Prada ou encore de Morning Glory. Quant à Douglas McGrath, il a déjà réalisé Scandaleusement célèbre, sur Truman Capote.
De quoi ça parle ?
De Kate est mariée, mère de deux enfants et working girl débordée. Comment fait-elle pour tout gérer à la fois ?
C’est avec qui ?
Sarah Jessica Parker (Miss Carrie Bradshaw), Pierce Brosnan et Greg Kinnear (Un éclair de génie).
USA, 1H30

Enfin, on note également la sortie de deux films.
Le premier : Le Cochon de Gaza de Sylvain Estibal, tourné à Malte et Cologne. L’histoire de Jafaar, un pêcheur palestinien de Gaza, qui remonte par hasard dans ses filets un cochon tombé d’un cargo, animal impur qu’il décide de vendre. Le film, à travers l’humour et l’onirisme, tente d’évoquer des sujets complexes, et socio-politiques.
Le deuxième est un documentaire signé Nadia El Fani, et qui s’intitule Laïcité Inch’Allah. La réalisatrice revient sur la Révolution Tunisienne de 2010. Le film a obtenu le prix international de la laïcité par le Comité Laïcité République, fondé en 1991 qui avait déjà récompensé Isabelle Adjani, pour son rôle dans La Journée de la jupe et Marjane Satrapi, pour la réalisation de Persepolis.
France, 1H39

France / Tunisie, 1H10