Les activités des royalistes semblèrent alors resurgir d'un passé que l'administration impériale avait pur croire aboli.
Le point de départ semble en avoir été la révélation de la Conspiration de Malet en octobre 1812, un mois à peine après la parution du fameux « 22ème Bulletin ». Dès que la nouvelle du complot parvint à Evreux, le préfet ordonna à la compagnie de réserve de faire des patrouilles dans la ville et de vérifier les papiers des voyageurs venant de Paris.
La réorganisation de réseaux clandestins qui avait fait la force de la Chouannerie dans l'Eure, fut entreprise.
En novembre 1813, on afficha à Bernay, des placards où était écrit « Vive le Roi, l'Empire est aux abois. ». en décembre 1813, la traditions des coups de mains des choaux fut reprise par une attaque armée dans la Vallée de l'Andelle.
En janvier 1814n des tracts répandus dans le secteur de Louviers annonçèrent le retour des Bourbons. Une tentative d'insurrection en liaison avec les manoeuvres du Duc d'Aumont dans le Calvados et l'Orne, fut préparée. Il suffisait aux royalistes, pour séorganiser l'action gouvernementale, de bénéficier de complicités locales, telles celles de la quasi-totalité des maires du canton de Beuzeville qui facilitaient des rassemblements de réfractaires d'autant plus dangereux qu'ils avaient lieu près des forêts du Calvados, leur assurant impunité et la complicité des nombreux déserteurs de l'armée impériale. Les maires du Vexin, à l'autre extrêmité du département eux laissaient circuler des médailles à l'effigie du Duc du Berry avec pour légende: « Pardon et oubli du Passé »