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Hier, je suis allée au cinéma à Avignon, voir Persépolis. Au passage, je le conseille vivement. J'étais déjà une inconditionnelle des BD de Marjane Satrapi et je reconnais que le passage au cinéma est réussi. Et puis, les voix qui doublent les personnages, c'est un véritable bonheur : entendre Catherine Deneuve et Danielle Darieux, c'est se replonger dans les Demoiselles de Rochefort. Et oui, je suis comme ça ! À part ça, nous sommes sollicités par des troupes du off, qui essaient de remplir leurs salles louées à prix d'or. Impossible d'entreprendre une conversation à une terrasse de bistrot car chaque phrase est coupée par un bonimenteur. Cette foire au théâtre, tous les ans, provoque le même malaise chez moi. Malaise car ce racollage n'est fait que par les plus modestes. En effet, pour les quelques pièces qui affichent des "noms", ça tourne sans problème. Le racollage ne suffisant pas, il faut afficher, aussi.
Tiens, deux affiches qui parlent de cochon dans une même rue. Cela signifierait-il quelque chose ?