À Avignon, durant le Festival, entre les grandes colères et les grands enthousiasmes, il existe des moments délicieux comme celui vécu, hier. En effet, je suis allée écouter une lecture apéritive (sur les coups de onze heures) dans la cour du Musée Calvet. C'était Olivier Cadiot qui lisait des extraits de son roman paru chez POL : Un nid pour quoi faire. Nous nous sommes vraiment beaucoup amusés avec ce récit épique, son roi de station de ski, des putchistes en sommeil... L'auteur-lecteur se laissait emporter par son texte et le jouait plutôt que le lisait. Un verre de rosé frais en alternance avec de l'eau lui humidifiait le gosier, régulièrement. C'est ce qu'on appelle une lecture apéritive.
J'aime bien ces moments que le Festival d'Avignon peut offrir, aussi.