La zone euro doit devenir une union fiscale pour pouvoir se tirer d’affaires. Voilà le consensus du moment.
Mais les orientations économiques d’une nation sont liées à des choix de société fondamentaux. Bref, l’union fiscale amène à quelque chose qui ressemble fort à une union politique (In the Brussels bunker), entre des nations qui se ressemblent à peu près autant que des carpes et des lapins.
L’ampleur du changement est d’autant plus impressionnante que l’on prend en compte son point de départ : la fondation de l’UE.
L’UE n’est pas une aspiration de ses peuples, mais, avant tout, une création d’une Amérique effrayée par la menace soviétique. En outre, nombre de nations ont rejoint l’UE au moins autant par panurgisme que par opportunisme.
Dans ces conditions doit-on avoir une pensée émue pour les apprentis sorciers qui ont engendré l'euro ?