Dimanche, on m'a traîné à la manif' contre la Pau-Oloron. Je ne regrette pas. Ces bois du côté de Lasseube sont magnifiques. Nous étions une cinquantaine. C'est vraiment pitoyable d'aller construire un entonnoir à camions par là-bas, ustensile qui non content d'être idiot sera probablement payant, partenariat public-privé* oblige. Cracher quelques euros pour gagner 2 minutes et 17 secondes sur un parcours d'un peu plus de trente kilomètres, quel intérêt ? Endetter les collectivités publiques au profit d'une grosse boîte de BTP probablement aux mains de l'étranger ! Qui ne génère pas d'emploi. Sans compter que pour construire la route, il leur faut quelques carrières... qui permettent de bousiller un autre site. Tout ça pour le développement local ! Mais il n'ont rien compris à l'économie ces pauvres bougres de décideurs. Ils vont éradiquer l'aire de chalandise d'Oloron au profit de celle de Pau, ce sera tout.
Pour s'informer sur le sujet, une association existe : Code Béarn. Signez la pétition. Consultez son agenda pour ne pas rater la prochaine promenade.
Pour vous donner une idée des paysages dans le coin : ici ou là.
* partenariat public-privé : "Le contrat de partenariat permet à une collectivité publique de confier à une entreprise la mission globale de financer, concevoir tout ou partie, construire, maintenir et gérer des ouvrages ou des équipements publics et services concourant aux missions de service public de l’administration, dans un cadre de longue durée et contre un paiement effectué par la personne publique et étalé dans le temps. Il a pour but d’optimiser les performances respectives des secteurs public et privé pour réaliser dans les meilleurs délais et conditions les projets qui présentent un caractère d’urgence ou de complexité pour la collectivité : hôpitaux, écoles, systèmes informatiques, infrastructures." C'est de cette manière que le définit le ministère des finances sur son site. Pas un service public n'échappe à la définition qui précède...
affiche : Code Béarn (Collectif pour les déplacements en Béarn)