Présidentielle 2011 : Kah Walla doute de la candidature unique de l’opposition

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La candidate du Cpp encourage plutôt la collaboration entre les partis politiques du même bord. La candidate du Cameroon People's Party (Cpp), Kah Walla, mobilise déjà ses troupes, quelques jours avant l'ouverture de la campagne électorale pour la présidentielle du 9 octobre prochain au Cameroun. C'est ainsi que le porte-étendard du Cpp a séjourné à Bafoussam du 16 au 17 septembre dernier, afin de superviser la formation des formateurs des scrutateurs et réunir les cadres de la formation politique l'ayant investi. Des moments qui ont également donné lieu à des échanges avec la presse, sur des questions d'actualité, à l'instar d'une possible candidature unique de l'opposition : «Nous avons déjà essayé beaucoup de choses. Et L'opposition au Cameroun est assez compliquée. Elle a une histoire. Les vieux acteurs ont beaucoup du mal à se parler etc. Après avoir tenté de discuter avec les uns et les autres depuis trois ans, nous avons pensé que le forum où les choses marchent, c'est Cameroon O'Bosso [association qu'elle dirige]», réagit Kah Walla. Elle est d'autant plus septique sur la question, qu'elle n'oublie pas le boycott d'une séquence de formation de scrutateurs de divers partis politiques, organisée à Douala par Cameroon O'Bosso. Certaines formations telles que le Sdf et le Mp, soutient-elle, ont donné leur accord et ont finalement brillé par leur absence. Au cas où quelques acteurs adhérent à l'idée d'une pareille candidature, la candidate du Cpp, pose trois critères de choix. Le premier critère porte sur la compétence et le charisme du candidat (avoir une connexion avec le peuple). Alors que, le deuxième repose sur le programme politique, lequel, à défaut d'être celui du Cpp, doit au moins avoir des similitudes. Quant au troisième, il s'appuie sur la «machine électorale». Dans ce dernier volet, Kah Walla explique que la couverture des arrondissements n'étant pas exhaustive, un parti politique de l'opposition disposant de deux scrutateurs, peut aussi veiller sur les intérêts les autres. « Nous ne devons pas coaliser avec des gens qui peuvent basculer le lendemain, sans explication », précise Kah Walla. Dans cette mouvance, Kah Walla ne s'empêche point de juger la dernière sortie de l'un de ses adversaires, Paul Biya, candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), lors de son troisième congrès ordinaire : «Dire qu'on passe des grandes ambitions aux grandes réalisations, signifie qu'on a passé sept ans de mandat dans la réflexion. Et c'est aujourd'hui, qu'on veut amorcer l'action. Les sept années ont coûté chères aux Camerounais », apprécie Kah Walla.
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