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A l'appel des associations membres du réseau Sortir du Nucléaire et d'organisations écologistes allemandes, les militants se sont retrouvés en milieu de journée sur les ponts enjambant le Rhin à Chalampé, Neuf-Brisach et Gerstheim.
Ces manifestations interviennent au surlendemain de la publication du rapport sur les tests de résistance de la centrale haut-rhinoise par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Un rapport qualifié de "vide" et qui "n'apporte rien qu'on ne savait déjà", selon Jean-Marie Brom, responsable régional de Sortir du Nucléaire.
A Chalampé, près de la doyenne des centrales nucléaires françaises, environ 600 personnes, principalement des militants allemands, ont demandé la fermeture immédiate de Fessenheim. En service depuis 1977, cette centrale est la doyenne des centrales nucléaires françaises. Dotée de deux réacteurs nucléaires d'une puissance de 900 mégawatts chacun, elle est décriée pour sa "vétusté" et son exposition aux risques sismiques.
"L'essentiel est acquis, la sortie du nucléaire est devenue incontournable pour l'élection présidentielle", s'est félicité devant la presse le sénateur EELV Jacques Müller, maire de Wattwiller (Haut-Rhin).
D'autres manifestations antinucléaires avaient été organisées la veille en Allemagne et en Belgique. Ainsi, près de 300 personnes dans la commune allemande de Perl (proche de la frontière) ont réclamé la fermeture de la centrale de Cattenom en Moselle. Dans le village belge de Tihange, ils étaient quelque 2.000 à demander la sortie du nucléaire de leur pays.
Célia Garcin