Yaou Aïssatou rempile à la tête de l'OFRDPC

Écrit par Cameroon Tribune   

Le Bureau national qu'elle dirige a été voté samedi, après une journée entière de travail et d'attente. Le troisième congrès ordinaire de Rassemblement démocratique de peuple camerounais (RDPC), a bouclé ses prolongations samedi dernier, avec l'élection des bureaux nationaux des organes spécialisés consacrés aux femmes et aux jeunes. A l'Organisation des femmes du RDPC (OFRDPC), la confiance est renouvelée à Yaou Aïssatou, au terme du Conseil national. Et elle est à la tête d'un bureau comprenant une cinquantaine de membres. Parmi elles, des visages connus du parti comme Jacqueline Koung à Bessike, vice-présidente, Emma Eno Lafon, secrétaire, ou encore Enanga Kebbi, déléguée à la presse, à l'information et à la propagande. Et René Emmanuel Sadi, Secrétaire général du Comité central qui présidait les travaux du Conseil, en présence de plusieurs autres dignitaires du parti, a tôt fait de féliciter le nouveau Bureau national de l'OFRDPC. Notamment la présidente, pour tous les efforts qu'elle déploie depuis de nombreuses années à la tête de ce mouvement. En redisant la reconnaissance des instances du parti à toutes les dames pour leur engagement et leur ferveur militante sans faille, René Emmanuel Sadi les encourage à mettre sur pied des stratégies innovantes pour une large victoire de leur candidat à l'élection présidentielle du 9 octobre prochain. Mais tout n'aura pas été facile pour ces dames ce samedi, au palais de Congrès de Yaoundé. En effet, prévue à 11h, c'est finalement à 18h 30 mn que la réunion a commencé. Mais les femmes, n'ont pas eu le temps de s'ennuyer. Entre les discussions par petits groupes, les emplettes (gadgets du parti et autres babioles apportées de la maison), les prises de mesures chez les couturières pour de nouveaux kabas et autres, ces dames n'ont pas vu les heures défiler. D'ailleurs, pour le SG du Comité central, ce n'était pas si difficile. « Nous sommes une grande famille et nous essayons de faire en sorte que chaque enfant ait sa place. C'est pourquoi nous devons discuter pour avoir un bureau équilibré et nous avons réussi, puisque les femmes sont heureuses», souligne-t-il. Et elles sont déjà toutes prêtes à aller exercer leur droit de vote le moment venu.