Un lézard me regarde, immobile
Sur l'appui de ma fenêtre.
Je vois ses yeux qui pétillent
Il va filer peut être
Si je fais des gestes vifs.
Le ciel noir de nuages
L'a rendu si naïf
Qu'il veut ma maison en partage.
Moi je reste là, toute attendrie
Par son envie de rester.
Mais ses yeux se sont assombris,
Il a déjà choisi de filer.
(04.10.06)