L'été s'étale en jaunes reflets
La pluie se fait encore désirer.
La nuit apporte sa fraîcheur.
Au clocher sonnent les heures.
Les promeneurs dans leurs gros souliers
S'apprêtent à partir, sac au dos,
Sur les chemins d'herbe brûlée.
Ils forment un long troupeau.
Ils se croient seuls au monde.
On n'entend que le chant des oiseaux,
Le souffle du vent qui gronde,
L'eau qui coule dans le ruisseau.
Les arbres sur la route, emmêlés,
Leur offrent un peu de fraîcheur.
Dans les airs se sont élancés
Les parfums des herbes et des fleurs.
Ils vont rentrer un peu las,
Un bon repas les attend.
Demain il sera encore temps
De visiter d'autres espaces,
D'autres lieux et marcher
Dans la magie de la fin de l'été.
(08.08.06)