Après avoir perdu deux conflits mondiaux, les allemands sont en passe de sortir grands vainqueurs du 3e conflit mondial, celui que Bernard Esambert qualifiait il y a 25 ans, devant 300 X médusés, de guerre économique. C’est la conclusion que je tire de la lecture de court article de Christophe.
S’appuyant sur l’analyse de The Economist, il rappelle qu’il y a deux crises en cours: une crise liée à la solvabilité de certains états (Grèce, Portugal, etc.) et une crise liée à la liquidité de certains états, et surtout de banques empêtrées dans des emprunts d’états insolvables: on ne veut plus prêter à ces banques là, même si leurs fonds propres sont encore considérables. C’est d’ailleurs ce que m’expliquait mon économiste préférée il y a quelques jours.
Du coup, la clé résiderait entre les mains d’une Allemagne seule capable de relancer l’économie en alimentant un énorme fond de solidarité. Sans cela, c’est la catastrophe économique, comme le rappelle Attali.
Bon, sur ce, on va voir ce que le précédent président du FMI va nous raconter sur le sujet. A moins qu’il ne nous bassine sur ses frasques sentimentales ou sa possible candidature (bonjour les primaires…).
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