Loin des villes, loin des foules,
Quand les heures coulent,
Ta présence, sans un mot,
Est pour moi un cadeau.
L'envie me poursuit,
Comment résister à la nuit ?
Fuir, peut être fuir
Pour ne rien détruire ?
Mais la nuit ensorceleuse
Reviens, majestueuse,
Mesquine et apaisante,
Galante et enivrante.
(06.03.07)