Paul Eluard, en 1939, dans Donner à voir, nous éclaire sur l'écriture automatique :
"On a pu penser que l'écriture automatique rendait les poèmes inutiles. Non, elle augmente seulement l'examen de conscience poétique, en l'enrichissant. Si la conscience est parfaite, les éléments que l'écriture automatique extrait du monde intérieur et le monde extérieur s'équilibrent. Réduits alors à égalité, ils s'entendent, se confondent pour former l'unité poétique."