Est-ce réellement un nouveau phénomène de faire de nos petites filles des poupées ?
Une maman transmet sa féminité à sa fille. Est-ce de la manière dont ELLE ne l’a pas reçu ? Ou est-ce que cette autre maman partage son coté femme avec sa fille ?
Dans le premier cas nous sommes dans un principe de transfert et dans l’autre un fonctionnement de symbiose :
- Le transfert c’est poser sur l’autre ce que l’on projette de soi.
- La symbiose c’est vivre au travers de l’autre.
La difficulté c’est que cet autre est une petite fille, une enfant, notre enfant.
L’enfant est alors utilisé comme objet de transfert ou de fusion.
Dans un cas comme dans l’autre nous sommes dans ce que je nomme une enfant exploitée, utilisée psychologiquement et bien sûr, sans intention de nuire.
Mais nous prenons le risque de laissé entrer la petite fille dans ce que j’appelle :
« Le syndrome de la poupée ».
C’est à dire l’enfermer dans un objet, mais pas n’importe lequel, puisqu’un jour l’enfant grandissant aura cette nécessité de casser la poupée pour rejoindre la femme qui est en elle et trop souvent, casse la poupée sans savoir que la femme se trouvait à l’intérieur. Ceci en est l’extrême danger, il ne faut pas l’oublier.
Le processus ne peut-être arrêté que par la loi du père, (ou encore la loi de nos pairs).
Aussi est-il urgent que les pères reprennent leur place en imposant les limites et qu’ils cessent de jouer les petits garçons au risque de se voir dépasser, par ce qui aujourd’hui, amuse tellement les grands.
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