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Les savants - Manu JOSEPH

Par Wakinasimba

savants

Philippe Rey, 18 août 2011, 414 pages

Résumé de l'éditeur :

Aujourd’hui, en Inde, on ne dit plus « intouchable » mais dalit. Un mot, toutefois, suffit-il à changer la donne ? Ce n’est pas l’avis d’Ayyan.

D’un côté, du sien, une pièce minuscule partagée avec sa jeune épouse et son fils dans une exécrable cité de la banlieue de Bombay, tandis qu’il exerce un emploi de secrétaire dans un institut de recherche de haut vol. De l’autre extrémité du spectre social, à l’Institut, les savants, les « brahmanes » et, avec eux, tous les nantis et leurs femmes inaccessibles, le regardent de haut.

Alors, à l’époque où le petit peuple indien, conscient de sa supériorité numérique, acquiert un pouvoir politique de plus en plus important, Ayyan a une idée…

Son fils, Adi, est brillant. Pourquoi ne pas donner discrètement un coup de pouce au destin, ne pas compenser les injustices de la naissance et du système des castes ? Fort de ce qu’il apprend à l’Institut en écoutant aux portes, Ayyan entretient le mythe d’un petit génie dalit…

Mon avis :

Contrairement à ce que laisse entendre le résumé, du "petit génie", il en est peu question. En revanche, je dirai que les jeux de pouvoir au sein de l'Institut son le thème principal de ce roman.

Sans oublier l'histoire d'amour adultère entre la seule femme de l'Institut et le directeur, sans oublier la Mère Chasteté qui tente de convertir Ayyan au catholiscisme pour que son fils puisse avoir la scolarité gratuite dans son établissement scolaire.

Certe, ce roman est intéressant par ce qu'il décrit de l'Inde (différences toujours actives entre brahmanes et dalits, place de la femme).

Mais je me suis ennuyée dans les querelles des scientifiques qui prétendent, pour les uns que les extra-terrestres existent, et pour les autres que le Big-Bang n'a jamais existé (ou peut-être est-ce l'inverse, je ne sais plus).

Et puis je suis toujours aussi hermétique à l'humour indien. Tant pis pour moi...

Ceci dit, les stratagèmes que met en place le père pour faire passer son fils pour un génie tiennent eux, du génie, et les retournements de situations sont cocasses, à la fin.

Mais je ne pense pas garder longtemps souvenir de cette lecture.

L'image que je retiendrai :

Celle du père et du fils assis sur un banc de béton rose (en souvenir d'un memebre du Rotary Club) sur le bord de mer de Worli.


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