Ce premier débat a permis de valoriser nos primaires citoyennes. D'ici au 9 octobre, nous avons cette responsabilité, celle de sensibiliser le peuple de gauche à ce
droit nouveau qui leur est désormais conféré, les exhorter à s'en saisir pour créer cette force qui nous conduira à la victoire le 6 mai 2012.
Nous ne sommes pas là pour remporter un débat, pas davantage pour remporter une
primaire, nous sommes ensemble pour remporter l'élection présidentielle et la réussite de ces primaires sera un atout dans ce grand défi collectif qui nous
attend.
Notre responsabilité est d'auant plus forte que nous sommes dans un moment
décisif. Alors que la crise frappe lourdement, la politique conduite depuis désormais dix ans est venue accroître les inégalités, jusqu'à en devenir insupportable pour un
grand nombre d'entre nous. Comme je l'ai dit, le risque, c'est la continuité, notre chance à tous, c'est le changement.
Pour le conduire avec succès nous devrons réunir trois conditions
indispensables :
- la crédibilité, sans laquelle il n'y a pas de redressement
possible, notamment de nos comptes publics
- la justice, et notamment fiscale, sans laquelle il n'y aura pas
d'efforts consentis
- l'espérance sans laquelle une Nation ne peut pas se
sublimer.
Je l'ai exprimé à l'occasion de ce débat, cette espérance que
j'entends lever, elle se tourne vers la jeunesse. Libérer la jeunesse, la conduire vers sa propre réussite confèrera confiance en notre pays et en son avenir.
C'est le sens de mon engagement que j'ai réaffirmé, pour l'éducation de cet effort que je souhaite conduire dans l'insertion professionnelle et de cette volonté
de lier les âges que je concrétiserai à travers le contrat de génération.
La voie que j'ai tracée doit nous conduire à rétablir la
confiance dans l'avenir sans laquelle rien n'est possible. C'est une belle ambition que je vous propose de partager. Je m'y suis préparé. J'ai fait un long
chemin, dans lequel je me suis fixé cet objectif : faire gagner la gauche et faire avancer la France.