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El Shaddai – Ascension Of The Metatron

Publié le 17 septembre 2011 par Gameinvaders

Vous connaissez sans doute Okami, le jeu tout en couleur où l’on incarne la Déesse Amaterasu réincarnée en une majestueuse louve blanche, célèbre pour son aspect graphique si particulier et son gameplay au pinceau. Vous devez connaître aussi Devil May Cry, jeu dans lequel on incarne un chasseur de démons nommé Dante, fils du démon Sparda, Seigneur du mal en personne. Alors si l’on réuni les créateurs de ces deux jeux et qu’on leur donne carte blanche pour faire un jeu, on obtient El Shaddai – Ascension Of The Metatron, un jeu d’aventure fantastique avec un style graphique unique.

El Shaddai – Ascension Of The Metatron

Pleins de couleurs ! Ou pas ...

L’histoire d’El Shaddai est inspirée de l’Ancien Testament, enfin, une petite partie qui a été retirée de la Bible il y a fort longtemps (El Shaddai signifie Dieu Tout-Puissant). Sept anges sont tombés amoureux des humains et se sont échappés du paradis pour aller vivre sur Terre, ce qui ne plaît pas à Dieu qui décide donc de détruire la Terre. Enoch, un petit mortel intervient et lui propose de ramener les sept anges déchus et en échange, Dieu devra épargner la Terre. Nous voici donc dans la peau d’Enoch, un grand blond vêtu de blanc qui a pour mission de ramener ces anges qui se reposent avec leurs maîtresses dans la tour de Babel. Enoch ressemble étrangement à Brad Pitt dans le film Troie. Certains aspects du scénario sont assez originaux bien que difficilement compréhensibles. Par exemple, notre guide dans cette aventure n’est autre que Lucifer, un des archanges de Dieu (avant qu’il ne devienne méchant). Celui-ci est habillé avec une veste en cuir et un jean et est toujours en communication avec le Seigneur à travers … son téléphone portable.

El Shaddai – Ascension Of The Metatron

Quelqu'un m'observe ?

El Shaddai possède plusieurs phases de gameplay, on switch habilement du jeu de plateforme 3D classique à des combats d’arènes toujours en 3D, mais aussi à des niveaux de plateformes et de combats 2D. Dans un des niveaux, on sera même amené à faire une petite course de moto dans une ville ressemblant étrangement à Midgar de Final Fantasy VII. Le level design malheureusement n’est pas très innovant, on saute, on saute encore et paf un combat ! On note qu’il n’est pas possible de diriger la caméra, ce qui permet d’avoir de belles vues sur les paysages haut en couleur du jeu. Chaque niveau est unique en son genre et possède sa propre ambiance visuelle et sonore. Le jeu est assez simple à prendre en main, les commandes sont simplistes, il suffit d’être assez rapide pour enchaîner les combos et esquiver les attaques ennemis. Les temps de chargement sont assez courts. El Shaddai est vraiment accessible à tout joueur qui recherche une aventure fantastique et qui veut découvrir un univers visuel unique en son genre. En ce qui concerne la durée de vie, on boucle le jeu en quelques heures en mode normal.

El Shaddai – Ascension Of The Metatron

Oh un ballon !

Les phases de combat sont bien conçues bien qu’un peu trop classiques. On note qu’il n’existe que 3 armes différentes que l’on doit dérober aux ennemis, puis purifier l’arme pour augmenter les dégâts et enchaîner les combos. Les armes sont assez fun et chacun pourra prendre l’arme de son choix, mise à part quelques fois ou l’ennemi n’est sensible qu’à une seule arme sur les trois. Les trois armes en question sont donc une épée, des gantelets surpuissants qui servent aussi de bouclier et une arme à distance qui balance des projectiles, encore faut-il viser correctement car seule l’orientation de votre personnage vous permettra de tirer dans la direction de votre choix. Aucune information n’est présente à l’écran, le seul indicateur concernant la santé du personnage est son armure. A chaque fois que l’on prend un coup, Enoch perd une pièce de son armure. S’il n’en a plus et qu’il prend encore un coup, c’est le game over !

L’aspect visuel de El Shaddai est vraiment une pure merveille, un tableau en mouvement. Des explosions de couleurs et une tour de Babel impressionnante. Des feux d’artifices, des grattes-ciels, des vitraux de cathédrales. De plus, l’atmosphère musicale est en totale harmonie avec cette œuvre visuelle. El Shaddai nous plonge à l’intérieur d’un tableau. Les bruitages sont de toutes beauté et le doublage est de bonne qualité. Beaucoup de clins d’œil sont présents dans le jeu d’Ignition Entertainment. Certains boss ressemblent à des robots Transformers, la course de moto sort tout droit de l’univers de Tron et l’armure de notre héros nous arrive directement de Saint Seyia. El Shaddai est à considérer comme une œuvre, véritable fusion entre Devil May Cry et Okami. Malgré peut-être un gameplay assez fragile par moment mais une véritable bombe artistique. Un pari assez risqué de la part d’Ignition Entertainment, mais qui devrait porter ses fruits. Dommage que le gameplay ne soit pas à la hauteur de l’aspect graphique.

Score:

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