Le pouvoir de l imaginaire( 120)-les limites du quantique -suite 2

Publié le 17 septembre 2011 par 000111aaa

Mon petit fils PIERREme traiterait presque de sadique ! «  Tes articlesfont trop attendre le lecteur…Tu gardespour la fin leclair , le digeste et surtout les figures !....Et encore…quand tuveux bien nous livrerle fondde ta conclusion…Tu sais trop de choses ,PAPY que tu gardes pour toi ! »….Au fond ,il ne comprend pas les limites de mon travail….. Dansce qu il est convenu d appeler le public de la blogosphère duNOUVEL OBS   combien ont conservéun niveau de culture scientifique et surtout d’ intérêtpour   les sujets que je traite ?Fort peu à mon avis , comparativement à ceux quis’intéressent aux sujetsquitraitent de la politique , de l écologie et des potins !Les   physiciens professionnelsn’ ont pas besoin de blogs pour se tenir au courant !….Restent quelques incurables curieux ou   des retraités qui ont gardé un bon niveauet désirent l’entretenir sans frais ( les revues de vulgarisationsont à 6 -8 euros pièce !) alors que mes articles ou ceux de ma confrérieanglaise ( PHYSICS WORLD COM ) ne leur coûtent pas un centime !

Je vous avais promis quelques éclaircissementssur la théorie de l’information en rapport avec les phénomènes d’ intrication quantique .les voici .

D’abord quelques motsde rappel surles variablescomplémentaires d une particule .Selon Heisenberg leurs valeurs exactes ne peuvent être déterminées conjointement . Il y a une incertitude minimale àpouvoir mesurer simultanément les deux variables.

Pour mieux cerner les sujets intrication et non-localiténous allons imaginer plusieurs concepts ……

D’abord celui de corrélation quantique/ Soit un couple virtuelsde deux personnescharmantes dénomméesBOBet ALICEIls ont un rapportétrange entre eux :ils communiquent par des bits, c est à dire un langage qui ne contient que deux valeurs 0 ou 1 ( oui ou non ,si vous préférez )

Mais ceci se passe par l’utilisation d’ un outil un peu mystérieux : une boite noire ( dite boite de POPESCOU- RORLICH )dans laquelle chacun d’eux introduitlibrementdans la fente d’entrée ( input) une carteportant soit le chiffre 1 soit le chiffre 0 .

Le mécanisme de la boite noire est telqu’elle leurrend pourchacun   un jeton pour chaque carte introduite par la fente de sortie ( output).Le mécanisme de la boite est telque les jetons d Alice sontsoit 0 soit 1…. et il en est de meme pour ceux deBOB !

A PARTIR DE LAonva se demanderquelle est la probabilitépour que les jetons de ALICE et BOBcoïncident.( = soient les mêmes)

 (ALEXEI GRINBAUM cea:saclay)

Mes figures vont vous aider j’ espèreà comprendre . Il peut y avoir pour CHAQUEpaire de cartes   d’entréeles outputssuivants :11 -00 -10-01 , c est à dire 4 cas différents.,avec une certaine probabilitédépendant du « mécanisme » de la machine .C‘est elle en effet qui «  fournit » les «  corrélateurs » !

En effet parlons alors maintenant de «  corrélation » : En probabilités et en statistique, étudier la corrélation entre deux ou plusieurs variables aléatoiresc’est étudier l’intensité de la liaison qui peut exister entre ces variables. Une mesure de cette corrélation est obtenue par le calcul du coefficient de corrélation .Chacune des probabilités ci-dessus varie entre 1 ( elle se réalise) et 0( elle ne se réalise pas)   .. Leur différence(c est à direle corrélateur) prend une valeur entre +1 et -1. C‘est la somme des corrélateurs pour les cartes( 0alice0 Bob),(0 Alice 1 Bob) , et (1Alice0Bob)à laquelle on doit soustrairele corrélateur (1Alice 1Bob)

Si la boite noire fonctionnait en Physique classique   laquelleestABSOLUMENTlocale,le résultat ne pourrait jamais dépasser la valeur 2 …Mais en physique quantiquel e mathématicien russe TSIRELSON a démontré qu il pourrait exister un certain degré de non-localité , qui vaut très précisément 2√2 … Rendus à ce point ,ce sont les physiciens qui s interrogentalors  : mais pourquoi la somme de4 nombres chacun compris entre +1et -1ne pourraitelle paspermettre d obtenir 4 ???????

A SUIVRE