Plan sécuritaire pour avorter les manifestations dans les grandes villes
Le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales a ordonné la composition d’une chambre principale des opérations, composée de commandants de la police et de la gendarmerie nationale. Elle sera chargée d’affronter les manifestations et troubles prévus ce samedi, dans le cadre d’un plan sécuritaire adopté par le président de la République, visant à résoudre calmement les conflits sans recourir à l’usage de la force contre les manifestants ou protestants.
Le ministère de l’Intérieur a appelé l’ensemble des services de sécurité à travers le territoire national à se comporter calmement avec les manifestations prévues d’avoir lieu, le 17 septembre. Les services de sécurité ont reçu l’ordre de ne pas répondre aux provocations. Ils ont été appelés à la vigilance et à démentir les rumeurs.
Pour leur part, les 48 walis de la République se sont réunis avec les membres des commissions locales de sécurité afin de préparer les mesures à prendre afin d’avorter l’appel à la manifestation prévue le 17 septembre. Dans ce cadre, le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales a ordonné aux walis de coopérer avec les services de sécurité dans le cadre des commissions sécuritaires des wilayas.
Selon les renseignements dont nous disposons, l’état d’alerte qui a été donné ainsi que les mesures prises dans ce cadre, seront allégées dès la stabilisation de la situation. Ces mesures de sécurité ont été prises à la base de rapports et enquêtes sécuritaires qui ont suivi les émeutes de « l’huile et du sucre », qui ont fait état de mauvaise évaluation des choses dans certains cas et de manquement à la protection des biens publics. Ils ont, toutefois, fait le constat de l’efficacité de le l’usage de la patience et de la sagesse dans le règlement des situations.