L'histoire:Phil Connors, monsieur météo de son état, est en reportage à la fête de la marmotte. Après le tournage, son équipe et lui sont prit dans un blizzard et reviennent dans la ville. Le lendemain, il se rend compte qu'il revit la même journée. Et c'est la même chose, les jours qui suivent...
La critique d'Alice In Oliver:
En vérité, Un Jour Sans Fin, réalisé par Harold Ramis en 1993, relève davantage de la comédie que du film fantastique.
Pourtant, le scénario se base sur un paradoxe temporel assez simple: un homme, Phil Connors, est condamné à vivre indéfiniment la même journée.
Dit comme cela, le concept paraît assez banal, mais Harold Ramis exploite son sujet avec une certaine finesse. Attention, SPOILERS !
Phil Connors (Bill Murray) est journaliste à la télévision et présentateur météo. Chaque année, il se rend dans une petite bourgade pour la fête de la marmotte, accompagné par sa petite équipe TV.
Mais une tempête éclate et Phil se voit obliger de passer la nuit dans cette ville perdue. Le lendemain matin, son réveil sonne.
Phil constate qu'il est condamné à revivre la journée du 2 février. A partir d'un postulat assez classique dans son déroulement, Harold Ramis a le mérite de se concentrer sur son personnage principal.
Phil Connors est un homme aigri, antipathique, cynique et peu soucieux des autres. Mais son étrange expérience va l'amener à changer radicalement d'attitude et à se remettre en cause. Condamné à vivre sans cesse la même journée, Phil est amené à s'intéresser aux petits secrets des habitants de la ville.
Il profite alors de cette expérience singulière pour draguer Rita (Andie MacDowell), une belle journaliste.
Malheureusement, toutes ses tentatives sont vouées à l'échec.
Désarçonné, Phil apparaît alors comme une sorte de gourou, voire de demi-dieu, ayant une véritable importance et/ou influence sur la vie des habitants de la bourgade. L'air de rien, cette comédie aborde quelques thématiques intéressantes.
En effet, à travers l'histoire de ce journaliste cynique, Harold Ramis évoque une société froide et indifférente à l'autre.
Ici, c'est le manque de communication à l'autre qui est souligné.
En vérité, Un Jour Sans Fin pourrait se voir comme une allégorie sur l'homme moderne (symbolisé ici par le personnage de Phil Connors), intolérant et bourré de préjugés. Toutefois, le film se veut optimiste puisque l'homme peut être amené à changer. A partir d'un postulat assez simple, Harold Ramis évoque également une société répétitive et terriblement mécanique, à l'image du réveil qui sonne toujours à la même heure.
Dommage que le réalisateur ne donne aucune explication sur les raisons de cette boucle temporelle, qui semble concerner uniquement un seul et même personnage. Ensuite, le film finit par lasser et par perdre un peu de son intérêt dans son dernier quart d'heure, Phil Connors devenant un personnage finalement ennuyeux, sorte de Monsieur Propre lavé de tous ses mensonges et de tous ses péchés.
Sincèrement, toute la séquence montrant un Phil Connors tentant de se suicider, est assez gonflante. Reste une comédie fantastique amusante, qui peut s'appuyer sur l'excellente prestation d'un Bill Murray en pleine forme.
Note: 14.5/20
BANDE ANNONCE 2 UN JOUR SANS FIN FR STEFGAMERS
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