L’histoire aurait pu être belle. J’aurais aimé qu’elle le fut Au milieu du combat des femmes pour la paix, celui des hommes pour la guerre. Le plus fort n’est pas celui que l’on pense.
Les femmes plus intrusives, plus intelligentes aussi revendiquent en silence le droit à leur dignité menacée par quelques querelles intestines, que c’est misère de les voir s’entretuer. Elles imaginent alors un stratagème pour que cessent les querelles. L’armistice a pour nom, le prénom de jeunes filles venues de la ville voisine. Des créatures de rêve, qui le resteront.
Nadine Labaki, est passé à côté de sa fable, de son histoire qui voulait nous faire croire que l’on pouvait sauver le monde avec un peu de bonne volonté, de part et d’autre des frontières. C’est possible, c’est même certain et la chose s’est déjà produite.
Mais ici à force de répéter toujours la même chose, on reste sur place et tout est prévisible. Les scènes sont téléphonées, peu crédibles, et les bagarres entre villageois, n’attendent que le clap de départ pour s’émoustiller dans un décor de faux western.
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Habituellement, un gamin tombé sous une balle perdue, me fait quelque chose .Mais là, rien, pas un poil de frisson, quand la réalisatrice s’appesantit sur sa démonstration, en quête d’un scénario un brin cohérent.Mais lui aussi gambade dans toutes les directions, effleurant quelques idées ici et là, qui du drame à la comédie, ne savent pas sur quel pied danser. A quoi sert le stratagème des filles de luxe ?
Tant d’errements rejaillit immanquablement sur un projet artistique ô combien louable. Ce qui renforce l’aspect désolant de ce film, qui abordant un sujet aussi grave, (et quel que soit le ton employé) en vient à caricaturer ses protagonistes.
Dans le confinent de son institut de beauté à Beyrouth, Nadine Labaki avait pour son premier long métrage «Caramel» réussit un coup de maître. Et maintenant on va où ? nous demande-t-elle. Et après, on fait quoi ! répondit l’écho …