Grâce au journal intime d’une journaliste berlinoise couvrant la période du 20 avril au 22 juin 1945, on vit au quotidien les bombes, les viols quasi systématiques, la faim, la survie coûte que coûte et le lent retour à une vie normale.
Avec un style vif et souvent drôle, l’auteur anonyme de ces 200 et quelques pages nous fait découvrir une ville dévastée où les préoccupations des habitants sont bien loin des camps et du saucissonnage du monde par les alliés.
D’abord publié aux Etats-Unis en 1954, Une femme à Berlin provoquera un scandale à sa sortie en Allemagne en 1955 car, pour ne pas émasculer la population mâle rentrée du front, on ne dit pas ces choses-là dans l’Allemagne de l’après-guerre.
Un livre repéré chez Miss Alfie il y a plus d’un an.
La note de L'Ogresse: