De Vincent Brugeas & Ronan Toulhoat
8 Mai 1945. Dans le cadre de l’opération « Nuit Noire », plusieurs dizaines de U-boat lance-missiles expédient leurs engins nucléaires sur la côte Est des Etats-Unis.
De Mai à Juin 1945. La « Kriegsmarine » et la « Luftwaffe » multiplient les missions de bombardement nucléaire sur l’ensemble du continent nord-américain.
7 Mars 1947. Dans le plus grand secret, le « Nouvel Ordre Teutonique » bombarde la presqu’île de Manhattan avec un virus expérimental.
Le 18 Décembre de la même année, six hommes, tous vétérans aguerris, sont héliportés jusqu’au cœur de Manhattan. Seul l’un d’entre eux, « le professeur », connait exactement l’objectif de la mission… et subodore aussi ses multiples dangers. Menés par un chef autoritaire et violent, le groupe va rapidement s’enfoncer au cœur de la citée dévastée et contaminée…
On comprend rapidement que le virus qui a été répandu partout dans la ville a engendré de nombreuses mutations sur les habitants. Certain d’entre eux, rongés par la faim, on fait le choix de devenir anthropophages. En mangeant la viande de leurs congénères intoxiqués la plupart ont subis d’atroces mutations et se sont affaiblis. Mais neuf d’entre eux se sont développés et transformés en machines à tuer sanguinaires, et ils sont sur le point de trouver le moyen de se reproduire, ou tout du moins de se multiplier. Le groupe mené par « le professeur » se trouve rapidement plongé au cœur d’un enfer sans nom, acculé et au bord de l’implosion, les soldats sont submergés par le nombre d’assaillants malgré l’arsenal dont ils disposent, tout semble perdu.
L’intervention providentielle d’une rescapée non contaminée va cependant les tirer d’affaire, elle semble même être capable de les mener jusqu’à leur objectif final sans encombre. Mais tout a un prix et chacun vit avec de lourds secrets…
Ce troisième opus, issu de l’univers uchronique de « Block 109″, reste fidèle à la ligne directrice engagée par ses prédécesseurs. Un scénario bien affuté au rythme effréné, des dessins parfaitement maitrisés, le lecteur n’a d’autre choix que de se laisser engloutir dans les ruines d’un New-York à l’ambiance post-apocalyptique où le danger est présent à chaque instant. A n’en pas douter, « New-York 1947″ vous offrira un très bon moment de lecture, le soir au coin du feu.