Réalisation: Isabelle Clarke
Ecriture: Daniel Costelle
Narrateur: Mathieu Kassovitz
Musique: Kenji Kawai
Le titres des épisodes sont les suivants:
épisode 1: "L'agression" (1933-1939)
épisode 2: "L'écrasement" (1939-1940)
épisode 3: "Le choc" (1940-1941)
épisode 4: "L'embrasement" (1941-1942)
épisode 5: "L'étau" (1942-1943)
épisode 6: "L'apocalypse" (1944-1945)
Frédéric Rossif avait ouvert le voie de ce type de documentaire en 1989 avec "De Nuremberg à Nuremberg", dont le narrateur et scénariste était Philippe Meyer. Déja à l'époque ce fut un choc pour les télespectateurs francophones. Ce documentaire utilisait des images d'archives en noir et blanc et avait une durée de 3 heures. Il commençait avec le grand rassemblement nazi de Nuremberg du 15 septembre 1935 pour s'achever avec le grand procès dans cette même ville des dignitaires nazis ayant survécu à l'anéantissement de l'Allemagne nazie, et n'ayant pu s'échapper de l'étau des troupes de libération des alliés.
Ici le film a une durée multipliée quasiment par 2 et utilise nombre d'images d'archives originales souvent inédites en couleurs ou colorisées. Deuxième choc pour les télespectateurs. La qualité éducative pour les générations n'ayant pas connu cette deuxième guerre mondiale est indéniable. je reprocherai un manque de perspective sur l'idéologie de Hitler et son ascension au pouvoir démocratiquement puis sa main mise par la violence et l'avènement de la dictature hitlérienne. Ainsi que l'impasse complète faite sur le jugement de Nuremberg, l'utilisation des savants allemands nazis (ou pas) dans la recherche au profit des Etats-Unis et de l'Europe des vainqueurs, et enfin la pourchasse des quelques dirigeants nazis qui se sont réfugiés pour la plupart en Amérique du sud. Enfin les conséquences de cette guerre sur les frontières, la création de L'O.N.U. et la création d'Israël, ainsi que les guerres de décolonisations qui sont consécutives à la deuxième guerre mondiale.
NOTE: 17/20