Dans moins d’un mois, les 9 et 16 octobre prochains, se dérouleront les premières primaires citoyennes pour la désignation du candidat de la gauche aux prochaines élections présidentielles.
Comme pour tout scrutin, seul le taux de participation au soir du premier tour permettra de dire si cette première « primaire ouverte » est une réussite ou un échec retentissant pour ses organisateurs.
Le débat du moment qui affole dans les chaumières ou aux abords des comptoirs est de savoir qui y participera ou non. Et si oui, dans quel but ? Et si oui, pour qui voter ? Bien entendu, comme mon ami It’s good to be back, je ne manque jamais de donner mon avis quant celui-ci m’est demandé ! Oui me direz-vous, facile pour un « gaucho »….mais pour les autres ? Vaste débat où les avis divergent et les intérêts catégoriels ne manquent pas !
Catégorie « militant socialiste » : le vote est impératif. Catégorie « militant d’un autre parti de gauche » : le vote est alternatif. Catégorie « peuple de gauche » : le vote est qualificatif. Catégorie « citoyen hors parti » : le vote se révèle rébarbatif. Catégorie « peuple du Centre » : le vote peut se révéler décisif. Catégorie « peuple de droite » : le vote est facultatif. Catégorie « militant UMP ou FN » : le vote est diabolique.
Les gens de gauche attentifs à la vie politique et à ses conséquences iront voter, car conscients de l’enjeu représenté par la prochaine présidentielle. L’incertitude demeure sur la position qu’adopteront les « alternatifs » à gauche, plus difficiles à mobiliser et qui brillent par l’abstention qu’ils honorent traditionnellement aux autres scrutins électoraux.
Si en majorité les gens de droite bouderont une désignation pour laquelle ils ne se sentent pas concernés, ne doutons pas de la mobilisation massive de nos « amis » d’extrême-droite et autres Jeunes Pop’ qui ont déjà calé la date sur leurs agendas pour soutenir avec ferveur la candidature de Ségolène Royal !
Ces primaires ouvertes sont osées. Elles modernisent pourtant en profondeur le fonctionnement démocratique de notre pays qui en a grandement besoin. L’UMP y viendra à son tour en 2017 sous peine d’être ringardisé. Dans cette consultation, l’essentiel n’est pas de savoir si l’on se détermine de gauche ou de droite. L’essentiel est d’esquisser le futur visage de la France. Projet contre projet, celui (ou celle) qui disputera le second tour de la présidentielle 2012 face au président Nicolas Sarkozy.
Une primaire à laquelle beaucoup souhaite un meilleur destin que celle organisée par Europe Ecologie Les Verts qui s’est révélé un échec tant sur le contenu des débats que sur la désignation finale d’Eva Joly.
Comme pour toute autre élection : « chaque voix construit la France » ! Il n’y a pas de bon vote de gauche et de mauvais vote de droite. Il n’y a que le vote d’un Peuple qui assume son devoir et veille à la pérennité de sa démocratie.
Il ne vous reste plus qu’à consulter le site des Primaires Citoyennes pour connaitre votre bureau de vote !
A la manière d’Alfred de Vigny : « Le fort fait ses événements, le faible subit ceux que la destinée lui impose ».