Pas facile d’organiser un débat entre six candidats appartenant si ce n’est à un même parti – du moins pour cinq d’entre eux – mais, qui partagent les mêmes valeurs. Certes, des différences existent. Heureusement. En tout cas, l’exercice aura permis d’entendre les propositions socialistes et de ne pas les limiter à une phrase ou à une image. Les esprits chagrins regretteront peut-être un trop large consensus sur le fond, mais qu’en aurait-il été si, hier soir, Arnaud Montebourg, Jean-Michel Baylet, François Hollande, Martine Aubry, Manuel Valls et Ségolène Royal s’étaient écharpés pour la plus grande joie d’une Droite désormais à la recherche de son unité passée ?
Oui, les Socialistes ont débattu et se sont respectés avec la même volonté de battre le Président sortant. « Nous sommes dans un moment décisif, expliqua d’ailleurs François Hollande. Il y a un échec lourd, celui de Nicolas Sarkozy. Il est cruel pour les Français ». Une large majorité de Français partage ce constat. A partir de là, quoi de plus naturel que les candidats socialistes marquent leurs divergences avec locataire de l’Elysée et, pour asseoir cette opposition, égrènent propositions et priorités. L’étonnant aurait été le contraire. Mais en la circonstance, cette unité de vues est plutôt rassurante pour l’avenir. Car, au final, le premier objectif est de créer les conditions de la victoire et du changement en 2012. Les Primaires marquent une étape. Le 9 octobre, elles doivent se transformer en espérance.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble